lundi 27 février 2012

Période calme et ensoleillée

Bonjour à tous

Le printemps commence à se faire sentir dans votre région ? Ici, nous sentons qu'il est tout proche et les rayons du soleil sont pas mal plus chauds. Ces jours-ci nous relaxons et nous nous préparons à recevoir des amis français qui arrivent demain le 28 février. Ils seront ici pour 4 jours et nous visiterons avec eux avec grand plaisir.. Le 6 mars prochain, nos 2 fils les plus vieux arrivent avec leurs 3 ados. Nous nous promettons du bon temps également.  C'est certain que nous viendrons vous en parler un peu.

En attendant, voici une parcelle de vie vécue à Cagnes-sur-mer.Ça fait du bien.

vendredi 24 février 2012

Visite à St-Tropez

Bonjour la parenté et les amis.  Aujourd'hui il faisait tellement beau au réveil que nous avons eu le goût de profiter au maximum de cette belle journée qui s'offrait à nous. Allez HOP, on s'habille, on se rend à la gare de trains et on achète des billets, pour enfin nous rendre à St-Tropez que nous nous promnettions de voir depuis longtemps.

Nous savons que nous ne pouvons nous rendre directement en train  à St-Tropez , mais nous avons pris tous nos renseignements depuis 2 ou 3 jours et avons tous les horaires de bus que nous devons prendre à partir de St-Raphaël où le  train nous arrête, pour faire la suite du voyage jusqu'à St-Tropez.   Le circuit est très bien fait et bien expliqué par  le bureau d'information touristique. Faut juste bien spécifier nos intentions et nos destinations.

Le paysage comme toujours est splendide tout au long du parcours. Nous ne pouvions pas nous empêcher de penser au gendarme de St-Tropez  avec ce fameux Louis de Funès. Ces pins parasols qui bordent la route principale sont un exemple de la beauté de ce coin de pays.



Voilà, il est impensable de ne pas faire la petite photo souvenir. 
Nous voilà devant les petites maisonnettes que sont l'emblème de cette ville. Échapper au cliché de cette ville c'est pas facile, mais c'est tout de même amusant de visiter et d'y mettre les pieds une fois dans sa vie.

Par hasard, nous avons rencontré des Québécois de notre ville natale, soit Sherbrooke et,  de plus,  ces gens  étaient des amis d'un de mes oncles à Sherbrooke. Le monde est vraiment petit n'est-ce pas ?


Après avoir fait une petite ballade en  ville, on a fait un tour de bateau pour voir le tout de loin . Le capitaine du bateau se faisait un plaisir  de nous montrer  des domaines de quelques  célébrités. Mais comme Pierre et moi sommes assez peu glamour et assez réservés sur les vedettes et les gens multimillionnaires qui vivent dans un autre monde que les gens normaux, cela nous laisse assez froids . Mais comme bien des gens, cela nous amuse quand même. Nous avons vu la propriété en construction du président des montres Rolex.  Il a acheté une maison au coût de 40 millions d'euros, l'a fait démolir et il s'en fait construire une de plus de 400 millions d'euros.  Bof...4 millions, 40 millions ou 400 millions, ça semble juste de la petite monnaie pour eux.  Incroyable et surtout scandaleux.  De quoi avoir honte de porter une montre Rolex, même pour ceux qui en ont les moyens. 

À un moment donné, sur la photo ci-bas, j'ai préféré me mettre à l'abri afin de ne pas attrapper froid une autre fois. 


Pour nous qui pensions que les plages à perte de vue bordaient St-Tropez même, cela a été une surprise de voir ces galets , ces pierres et aussi tous ces gros yatchts de multimillionnaires  qui bordent la ville comme "une décoration". Pour aller aux merveilleuses plages qui ont une réputation mondiale, faut aller plus loin et nous ne les avons pas vues sauf quelques panneaux pour les stationnements afin de s'y rendre. Comme toujours il y a ces sentiers du littoral  qui bordent la mer et qui traversent la petite ville de St-Tropez ,mais nous n'avions pas le temps de faire le parcours.


La mer bleue, le ciel aussi bleu, c'était magnifique et nous avions l'impression de connaître ce paysage.





Et pour les petits curieux, voici " La Madrague" ,  maisons appartenant à Brigitte Bardot . Elle avait acheté ces deux  maisons et s'était fait construire un mur de pierres afin de se protéger des curieux.. Voici un petit article sur le sujet....  Très modestes comme ça, mais qui valent plusieurs millions d'euros.

http://www.purepeople.com/article/brigitte-bardot-raconte-la-madrague-et-son-jardin-ou-reposent-les-cendres-d-une-jeune-fille_a59023/1

C'est tout de même quelque chose d' avoir été une des femmes les plus adulées de la terre.  Pierre se plaît à appeler la Bardot de "vieille peau de phoque."



Il est certain  que pour bien sentir le pouls de cette ville  et y découvrir les superbes plages qui entourent St-Tropez, cela demande quelques jours, mais comme nous étions limités dans le temps, nous avons juste effleuré le tout. Nous sommes un peu déçus, mais enchantés quand même d'avoir pu y jeter un petit coup d'oeil et nous avons passé une journée merveilleuse à faire ces découvertes.

Pour ceux qui se demandent si St-Tropez vaut la peine d'être visité.  Non, pas du tout. Ne perdez pas votre temps.  Il y a des endroits beaucoup plus jolis sur la Côte d'Azur.  St-Tropez a une réputation surfaite probablement à cause du film du gendarme de St-Tropez.  Un ramassis de célébrités qui y viennent quelques fois par année pour se faire voir.  Restos chers, hôtels dispendieux et surtout...snobisme ma chère !

Aujourd'hui nous fêtons notre 44 ième anniversaire de mariage.  Champagne (tellement pas cher ici)  et bonne bouffe au menu.  On vous laisse là-dessus.  Bisous.



mercredi 22 février 2012

On a fait notre cinéma à Cannes

Hier le 21 février nous avions une longue attente à subir car ma soeur France subissait une chirurgie cardiaque. Le tout s'est bien terminé et nous en sommes bien contents. Ce fut une journée assez éprouvante pour toute la famille.

Alors pour passer le temps, en attendant les résultats,  Pierre et moi avons été faire "notre cinéma à Cannes"

Voici Pierre qui joue une scène de "Luke skywalker" Ça lui va bien ce costume. Nous allons envoyer cette photo à notre petit-fils Lohan qui adore les "Jedis".


Ginette semble confier ses pensées à Pinocchio.


Et pour terminer, la vedette de Cannes, Pierre faisant ses salutations à la foule. Il manque juste le tapis rouge. 

lundi 20 février 2012

Un après-midi à l'Opéra de Nice

Bonjour tout le monde. Comme vous avez pu le constater nous avons été pas mal sages cette semaine, mais fallait que Ginette guérisse de son vilain rhume. C 'est presque fait, malgré encore un peu de toux.

Elle souhaitait de tout coeur être rétablie pour le concert prévu en ce beau dimanche azuréen.  Ce fut donc le cas heureusement.

Ce matin nous nous sommes donc rendus en bus à Nice avec nos amis Isabelle et Jean-Pierre car avec le carnaval de Nice qui a commencé hier, les places de stationnement se font rares, alors prendre le bus est encore le meilleur moyen de ne pas perdre son temps à rechercher du stationnement et de s'inquiéter si nous allons retrouver la voiture en bon état à la fin de la représentation.  Il faut dire qu'en France, les stationnements sont rares et toujours encombrés et que la plupart des voitures sont égratignées et brisées à cause de l'étroitesse de ces stationnements et du fait que les Français se stationnent un peu n'importe où et quand ils se stationnent, ils y vont au son, c'est-à-dire qu'il  faut cogner la voiture avant et ensuite la voiture arrière afin de s'assurer que tout est o.k.  Ce qui fait donc que les pare-chocs des voitures sont tous abîmés et la peinture latérale égratignée  et les miroirs latéraux souvent cassés.  Les carrossiers doivent faire des affaires d'or en France.   Morale de l'histoire, on utilise les transports en commun, surtout sur la Côte d'Azur.

Nous avons été dîner en premier dans un bon resto pour nous régaler  et à 2hrs 30 , nous faisions nos premiers pas dans ce bâtiment impressionnant . Ces vieux bâtiments  ont une âme et nous le sentons vraiment en y pénétrant.



À 15 heures, les premières notes commençaient et c'est avec un grand plaisir que nous nous concentrons sur le spectacle. La salle est pleine à craquer et il n'y a plus aucune place de disponible.  À un moment donné, des larmes d'émotion nous coulaient sur les joues tellement c'était beau. La cantatrice Dolora Zajick dont vous entendrez un extrait ici vous donnera une tout petite idée de ce spectacle:

http://www.youtube.com/watch?v=kPPNd2uFxtg

Pour nos amis amis Diane et Gaëtan, des fanas d'opéras:  C'était l'opéra Il Trovatore de Verdi.. Les cantatrices qui ont su nous charmer sont Dolora Zajick et Kristin  Lewis.

En conclusion, une belle sortie avec nos amis de Cagnes et nous sommes revenus à l'appartement la tête remplie de belle musique.

vendredi 17 février 2012

La France s'anglicise

Avec les  années on à l'impression que la France s'anglicise toujours  de plus en plus. Hier,  à la télé,  une commentatrice aux nouvelles  à même dit: "le président aura un "friday follow" !!!"(traduction: une suite du vendredi, ou la suite vendredi...),  nous étions scandalisés Pierre et moi.  Une chance qu'au Québec nous avons la Loi 101 qui interdit ce genre de choses et qui aussi protège notre belle langue française.  Les mots "parking, shopping, dressing, pressing, week-end, styling etc...c'est plus que courant en France.  Scandaleux n'est-ce-pas ?, surtout pour des Québécois qui essaient de protéger la langue française.

Voici en image juste quelques photos prises tout près d'ici pour vous donner une idée. Je ne sais pas si les gens d'ici s'en rendent compte ? Faudrait que nous nous informions sur le sujet.  Depuis l'union européenne, si les Français ne protègent pas plus leur langue que cela, il y aura de plus en plus de publicités en anglais, en italien, en espagnol etc...  Au Québec, nous sommes comme les Gaulois dans Astérix et nous sommes entourés d'une mer anglaise de tous les côtés.  Le Canada anglais d'un bord et de l'autre bord, les États-Unis d'Amérique et pourtant nous avons toujours réussi depuis plus de 400 ans à protéger et chérir notre magnifique langue française.  La France n'est pas un exemple à suivre concernant la protection de la langue française.


Après notre excursion à Digne les bains où nous avons été frigorifiés et bien je suis revenue avec un "rhume d'homme" :-)) J'ai toujours su et cru que le froid ne pouvait pas donner le rhume, que seul un virus pouvait nous donner le tout....mais là j'ai de sérieux doutes. 

Ça doit faire 15 ans et plus que je n'ai pas eu ce vilain virus.  Hier j' ai passé la journée couchée au salon tellement j'étais amochée. On dirait que les virus européens sont plus virulents :-)) Mais aujourd'hui je sens de l'espoir au bout du tunnel. hihihi  Pierre s'est amusé à me photographier. On dirait que je suis dans le coma, mais c'est pas le cas. Faut que je me rétablisse vitement car dimanche nous devons  aller à l'Opéra de Nice voir  "Le trouvere de Verdi"

À bientôt les amis.

mardi 14 février 2012

Aller retour à Digne les bains Brrrr.........

Ce matin nous partons avec un sac à dos avec ce qu'il faut pour coucher un soir ou deux (baise-en-ville, j'adore cette expression),  à Digne les Bains. Nous voulions surtout expérimenter ce train qui part 4 fois par jour de Nice à Digne .  C'est un train spécial avec juste 1 wagon ou plus, selon le nombre des passagers et qui se prend dans un petit terminus, soit celui  du  " Terminus des chemins  de fer de Provence."
Pour ceux qui connaissent la région, voici un graphique du trajet qui fait 150km  pour aller seulement.  Le train ne roule pas très rapidement, soit en moyenne 50 km./heure.


Voici le train en question.On a vu qu'il y en avait des plus modernes dans la publicité, mais ils n'étaient pas là ce matin. Nous sommes donc partis avec plaisir, comme des enfants qui partent dans un camp de vacances.  On a commencé à se poser de très sérieuses questions sur notre habillement d'automne en voyant monter à bord des gens habillés de pied en cap, comme si la température tout là-haut était de -50°C.  Des gens avec des tuques, de grosses doudounes de plume, des sacs contenant des raquettes à neige et des bottes à neige aux genoux.  Oulala...c'est quoi la "joke".  Malheureusement pour nous ces gens habitent ces villages perchés et ils connaissent mieux que nous ce qui les attend tout en haut.  Une chance que comme Québécois on est habitués à la neige et au froid, mais disons que nous aurions apprécié une bonne paire de bottes à neige bien chaudes.  


Plus le train avançait, plus le paysage changeait et, de plus en plus, on se croyait rendu en Abitibi :-))
Et pour mal faire, le chauffage a fait défaut et il faisait très froid dans le train. À vrai dire, nous aurions apprécié une couverture de laine sur les jambes et les pieds.  Un vrai train du temps de la guerre 39/45 et nous n'étions pas sans penser à tous ces gens déportés vers les camps de concentration dans des wagons non chauffés, sans nourriture et surtout entassés comme des sardines.  Ils ont dû souffrir ces gens.  Disons que nos conditions de voyage étaient meilleures. 

Cela ne nous a pas empêché d'admirer la vallée et les montagnes qui sont de toute beauté. Mais plus on avançait, plus on se demandait comment ça serait à Digne les Bains.  Partout le long du trajet, dans la neige,  des pistes d'animaux de toutes sortes, chevreuils, renards, sangliers etc...  Pierre a même vu un joli daim couché sous un pin avec le dos au soleil.



Pas intéressant de sortir là en soulier n'est-ce pas ? Surtout quand on a déjà les pieds gelés.  La voie ferrée sillonne une magnifique vallée et des paysages à couper le souffle nous attendent à chaque détour.  Le train passe tout en hauteur, souvent à quelques centimètres près de précipices et de gouffres vertigineux. La peur nous fait parfois fermer les yeux.  À plusieurs endroits, on a percé la montagne pour y faire des tunnels pour laisser passer le train.  Très impressionnant en effet !

La fleuve Var sillonne une bonne partie de cette vallée majestueuse. 


Théoriquement nous devions descendre à Entrevaux, un village fortifié renommé  et nous devions y manger et visiter afin de reprendre le train suivant ou l'autre pour aller coucher à Digne les Bains. Ces billets de train, quand nous les achetons pour aller jusqu'au bout de la ligne, nous permettent de descendre partout et reprendre le train n'importe quand dans la journée. Mais rendus à Entrevaux, nous étions tellement gelés que nous n'avons pas eu le courage de descendre du train et de nous promener au grand vent sur cette colline et dans toute cette neige avec seulement des souliers de marche.

Un lien pour visiter Entravaux que nous avons juste vu de loin. Le petit vidéo est très joli.


Et nous continuons bravement  jusqu'à Digne les Bains. Mais rendus là, le vent soufflait de partout et tout nous semblait austère. :-)) Les trottoirs étaient gelés, non déglacés. Il devait faire au moins -10°C à -15°C . On a donc décidé de rentrer dans un restaurant pour manger  et de s'y réchauffer surtout. Nous étions tellement bien au chaud que nous avons décidé d'un commun accord de reprendre le train suivant, sans visiter.  On a donc "étiré" le repas qui était d'ailleurs très bon.  Pierre a choisi une escalope avec sauce forestière et pommes frites et Ginette a pris un boeuf bourgignon, le tout servi avec riz et légumes de saison  et tout ça arrosé d'un bon vin du pays (rosé).    Pour dessert, une tarte à la frangipane et un bon espresso bien tassé.  Nous avons  repris le train 2hr 1/4 plus tard. Ginette aurait aimé visiter le musée /maison de l'exploratrice Alexandra David-Néel qui avait justement adopté cette ville en 1928, car les montagnes lui faisaient penser au Tibet qu'elle a tant apprécié.

Heureusement,  au retour, les cheminots avaient réparé le chauffage du train et c'était un vrai plaisir.

On vient de lire sur un dépliant, qu'il est aussi possible de faire un voyage organisé combinant le voyage en train, le déjeuner et la visite guidée de certains des villages qui jalonnent la ligne. Faut juste s'informer au "Trains de Provence"
Peut-être referons-nous cette escapade un peu plus tard en saison.

Restez à l'écoute pour de prochaines aventures, plus chaudes nous l'espérons.

Ginette et Pierre





samedi 11 février 2012

Sentier du littoral Cap d'Ail

En compagnie de nos amis Yolande et Philippe qui viennent de la région de Bordeaux et  qui ont été avec nous pour 2 jours, nous avons été prendre "un bol d'air pur" à Cap d'Ail, un des sentiers du littoral que nous apprécions beaucoup. Un petit vent frais nous accompagnait, mais à un moment donné on a dû déboutonner nos vestes.


Ils sont tellement bien identifiés ces sentiers. Voici le genre de tableau qui nous indique bien les sentiers à prendre. La dernière fois, nous en avions juste fait une partie, alors nous avons bien apprécié  faire la suite, accompagnés de nos amis.


Ça donne le goût de commencer la promenade n'est-ce pas ?


Pierre et sa cousine de la fesse gauche Yolande font la jasette au grand vent. 
La mer était assez houleuse et certaines barrières étaient fermées pour nous avertir que la mer était mauvaise et qu'il pouvait être dangereux de faire emporter par la mer.   Mais nous avons rencontré un homme de la place qui promenait son chien et nous a assuré qu'il n'y avait aucun danger, que ces restrictions étaient là pour empêcher les touristes de blâmer la ville si jamais il y avait un accident.  L'année passée un touriste est décédé sur ce sentier, en ayant été emporté par la mer  et depuis ce temps la municipalité ferme le sentier aussitôt que la mer est mauvaise, afin d'éviter les poursuites judiciaires.

Plusieurs personnalités célèbres et riches ont déjà eu des domaines dans le coin. Greta Garbo avec la Villa surnommée: "the Rock".   Winston Churchill et Sacha Guitry ont également fréquenté l'endroit.  Ils avaient bien choisi la place !!

Pierre et Philippe sur le sentier.


Ce qui est surprenant, c'est de voir la belle végétation qui orne les murets et les alentours. Un plaisir pour les yeux.

Ci-bas: Philippe Portillo, le conjoint de Yolande,  la cousine de Pierre, Yolande Duquet Portillo et Pierre.


Voici de la lavande. Pas surprenant que de bonnes odeurs nous assaillent à tout moment.


De nouvelles aventures à partir de lundi qui vient.  Merci de votre fidélité à nous lire.  

Pierre et Ginette 

mercredi 8 février 2012

Visite à Eze

Voici la suite de notre visite à Eze, une des villes les plus visitées de la France et c'est peu dire.   Nous sommes chanceux de pouvoir visiter ces sites magnifiques hors de la cohue des grandes foules du temps des vacances.

Ici, nous arrivons à la gare d'Eze. Pour arriver à Eze village, il faut prendre un bus ou le fameux sentier de Nietzsche. Mais le tout est bien expliqué en sortant de la gare.


Arrivée à Eze village, avec vue sur la partie  médiévale juchée dans le haut de la falaise.


L'entrée du village commence par les poternes qui semblent attendre encore l'invasion des assaillants.




Les soldats avaient une belle vue pour surveiller les invasions.  Une place presque imprenable pour les envahisseurs et pourtant, ce village a été conquis à quelques reprises dans le passé. À certains endroits on peut presque entendre les hurlements et les cris de douleur et de détresse des envahisseurs qui se faisaient déverser de l'huile chaude, des lances et des flèches, pour les empêcher de grimper dans la forteresse.  Que d'histoires ces murs pourraient raconter.



Dans ce paysage , on  s'attendrait presque à croiser un mulet chargé d'olives ou ce citrons  du pays. Par temps clair  il est supposément possible de voir la Corse, mais malheureusement, nous n'avons pas vu.
On a sur cette photo un aperçu du Jardin exotique créé en 1949.

Bien tranquilles les rues d'Eze à cette période de l'année.  Joli, n'est-ce-pas, avec cette mer bleue turquoise tout au fond là-bas !


Pour les gourmands et gourmets de ce "blog", le dîner pris à Eze village n'a pas impressionné Pierre outre mesure.  Ce dernier a commandé des spaghettis "ail et huile d'olive" et ceux-ci sont arrivés tièdes et beaucoup plus durs que "al dente".  Pierre a laissé plus de la moitié de son assiette et s'est plutôt concentré sur la bouteille de vin qui était délicieux, mais hors prix comparativement à d'autres restaurants du coin.  Ginette a choisi des orchiettes aux tomates cerises et à l'huile d'olive.  Ce plat était tout simplement délicieux et Pierre a pigé dans cette assiette à quelques reprises.  Vu la qualité du repas pris par Pierre, nous n'avons pas osé goûter aux desserts et n'avons pris qu'un espresso bien tassé pour terminer le tout.  Enfin...ce resto est un piège à touristes et la facture était beaucoup plus salée que l'étaient  nos plats plutôt fades. Lors d'une visite précédente à ce village il y a 2 ans, nous avions mangé au resto situé juste à côté et nous avions bien aimé.  Nous voulions essayer autre chose cette fois-ci et ça n'a pas été une réussite.  Ce dîner...Bof...Rien pour écrire à sa mère et juste assez pour écrire dans ce "blog".

Pierre et Ginette

lundi 6 février 2012

Sentier de Nietzsche ( Eze )

En ce beau lundi ensoleillé nous sommes partis afin de nous rendre à Eze par le fameux sentier de Nietzsche, ce philosophe qui empruntait ce sentier afin de penser tout en marchant. Ça faisait bien des fois que je lisais sur ce sentier, dans les livres touristiques  sur la façon de s'y rendre, le temps que ça prend, le degré de difficulté,  etc... etc...


Alors me voilà toute fière de voir les fameuses pancartes qui  indiquent bien le sentier de Nietzsche. À la grâce de Dieu, nous sommes à la bonne place, mais rien ne nous indique le degré de difficulté.  Il faut grandement se méfier en France de tous les sentiers pédestres, surtout ceux situés en montagne.  On y indique sur place, le temps approximatif que ça prend pour la montée, mais on ne nous indique jamais la difficulté de terrain, même si se sont souvent des sentiers d'experts ou une bonne notion d'alpinisme est préférable.  En fait, ce ne sont généralement pas des sentiers pour les "pt'its vieux comme nous.".  Pour nos amis géocacheurs, on pourrait donner un degré de difficulté de terrain de 5 à ce sentier.  À part notre ami Pierre Goulet, qui est un sportif et un géocacheur aguerri dans les montagnes, nous ne connaissons pas grand monde de nos âges qui pourraient affronter ce sentier.



Pierre se demande bien comment nous allons faire pour gravir le tout...


Voilà la deuxième pancarte qui est vraiment bien claire et nous indique que nous sommes sur la bonne voie.
Faut dire que les Français ont toujours des panneaux bien expliqués en ce qui à trait à la dénomination du sentier.  En ce qui concerne la difficulté par contre, on pourra repasser.


La montée est commencée et Pierre est encore tout fringant et se fait un plaisir de zieuter une demeure, genre palace qui est au bas du sentier.  Résidence entourée d'une clôture électrifiée et de caméras vidéos.  Un vrai repère de brigands.


Nous trouvons certaines parties du sentier très jolies...et ça monte et ça monte......


Le paysage est magnifique avec ces montagnes et cette mer bleue à perte de vue.


Le tout est très bien aménagé et ça monte, et ça monte.......


Ouf, Pierre commence à avoir chaud. Il a même enlevé son manteau.


Pierre, tout comme Nietzsche pense.......mais pense qu'il  est vraiment trop haut et que le tout lui donne le vertige.


C'est beau n'est-ce pas ?  Mais une trentaine de centimètres trop à droite ou à gauche et on plonge de plusieurs centaines de mètres tout en bas.  Pas très confortable lorsque l'on souffre de vertiges.  Le "beau" sentier est maintenant terminé et c'est un petit chemin de contrebandier qui continue et qui monte, monte et monte, vers Eze village.  Là, ça devient dangereux et il n'y a pas beaucoup de place pour s'accrocher à la falaise et on se sent de plus en plus petit dans nos culottes.  Une chute à cet endroit et c'est la mort assurée.


Alors après plus de 45 minutes de montée, nous avons rencontré des Australiens qui eux, faisaient le chemin en sens contraire. On leur a demandé si nous étions près du but et ils nous ont dit:  "Nous vous conseillons de redescendre et de prendre le bus qui va vous conduire directement au village de Eze tout en haut.  Il vous reste encore au moins une bonne grosse heure de montée et c'est très escarpé et difficile.  Redescendez, c'est plus prudent".  Inutile de dire que nous avons suivi leur conseil et nous sommes redescendus.

Nous étions bien contents de suivre leur conseil car plus ça allait,  plus le tout était difficile.  Ouf !  Assez de sueurs pour aujourd'hui.  La suite de cette aventure, soit la visite de Eze village, à la prochaine chronique.

Pierre et Ginette

dimanche 5 février 2012

Promenade au bord de mer



Vendredi le 3 février, comme il y avait une grève de la SNCF (trains), et oui, encore une grève comme c'est si courant en France.  C'est malheureusement la spécialité des syndicats et de leurs membres que d'écoeurer le peuple.  Il y a, partout en France, des honnêtes travailleurs qui doivent utiliser le train pour se rendre au travail tous les jours et beaucoup de ces travailleurs n'ont pas toujours de bonnes conditions de travail comme certains syndiqués en ont, mais malheureusement ce sont les petits travailleurs qui, encore une fois, paient le prix des grèves qui sont souvent déclenchées pour un rien.  

Enfin, au lieu de se rendre dîner en train à Ventimiglia en Italie, nous en avons profité pour se promener tout le long de la Méditerranée, soit une petite trotte d'environ 6 kilomètres aller-retour.  Nous avons pris quelques photos pour votre bon plaisir, dont, ci-bas, la petite église des pêcheurs de Cagnes sur Mer.


Pierre discutant avec un vieux pêcheur à la ligne, le même qu'il avait déjà rencontré il y a deux ans.  Ce pêcheur utilise 5 cannes à pêche et il appâte avec de la baguette de pain.  Des croûtons de pain trempés dans  de la sardine ou des anchois.  Il dit que c'est moins cher que d'utiliser les vers qui se vendent à gros prix en France.  Ce monsieur est retraité et il m'a mentionné qu'il s'ennuyait avec sa femme à la maison et qu'il préférait aller à la pêche tous les jours.  De plus, la pêche pour lui n'est pas seulement une activité, mais il le fait pour manger, car sa maigre pension ne suffit pas à lui apporter suffisamment pour payer le loyer et l'épicerie.



L'école de voile de Cagnes sur Mer.  Il y a peu de voiliers à l'eau étant donné la température froide que nous connaissons actuellement.




Une partie du petit port de pêche de Cagnes sur Mer.



Les 3 prochaines photos vous montrent la magnifique promenade qui débute à la sortie de Cagnes sur Mer et qui est située dans la petite ville de St-Laurent du Var.  La ville a fait un magnifique travail en préservant le bord de mer et la route passe derrière la promenade et derrière les appartements qui donnent tous sur la mer.  Un endroit très agréable pour demeurer quoique un petit peu snobillard et nous préférons Cagnes sur Mer pour la proximité des trains, des bus et de toutes les petites boutiques de charcuterie, marchands de vins, épiceries fines etc...




Vers la toute fin de la promenade, on peut voir l'aéroport de Nice avec un avion qui s'apprête à atterrir.



Bon dimanche à tous et profitez bien de la vie.

Pierre & Ginette