samedi 14 avril 2012

En préparation du retour le 18 avril 2012

Ceux qui nous lisent régulièrement se demandent ce que nous devenons. Et bien nous sommes en train de préparer notre retour tout doucement. De plus, la pluie est annoncée pour les prochains jours alors les sorties seront rares. Ça sera donc notre dernier reportage,  sinon l'avant-dernier. :-)

Jeudi, nous avons fait une belle visite avec notre propriétaire au Parc national du Mercantour, dans les montagnes de Nice . Ce parc est une ancienne Réserve royale de chasse. Ils avaient le tour ces riches personnages de trouver de beaux endroits. Un parcours bien organisé dans le bois afin de voir des loups en captivité  fait partie d'une des activités de ce Parc.  Pierre y est allé seul avec notre propriétaire, Monsieur Philippe,  car il y avait de la neige dans les sentiers et je ne voulais pas revenir les pieds mouillés. Pierre a bien apprécié le fait de marcher dans la forêt et respirer du bon air.  J'en ai profité pour attendre les hommes en placotant avec une dame française qui avait habité plusieurs années au Québec et qui songeait d'ailleurs à y retourner finir ses jours.



Petit ruisseau à truites dans le parc du Mercantour.



Nous avons aussi visité la ville de St-Martin-Vésubie. On dit de cette ville qu'elle est la "Suisse Niçoise". Les gens qui vivent là sont assez isolés et doivent souvent être dans la brume à cause de la hauteur du village dans les hautes  montagnes.  Dans une des rues de la ville il y a un canal au centre de celle-ci  où l'eau de la montagne coule 12 mois par année. Il paraît que les enfants  aiment beaucoup y jouer comme tous les enfants de la terre devant un trou d'eau.  Ce canal a été construit afin d'avoir de l'eau pour arroser les feux qui pourraient survenir dans les maisons du village.  C'est plaisant de se promener dans cette rue étant donné que l'on entend toujours le bruit de l'eau qui descend vers le bas du village et la rivière.


Un apéro devant la montagne enneigée et le parc du Mercantour tout en haut , mais il faisait bon avec notre manteau sur le dos.



Nous vous remercions de votre assiduité à nous lire et aussi d'avoir fait ce bout de voyage avec nous.  Il est maintenant temps de retourner chez-nous soit mercredi le 18 avril 2012 afin de retrouver notre calme , la belle nature et les grenouilles qui vont croasser bientôt...Nous rapportons aussi quelques bonnes recettes de France et d'Italie et nos amis du Québec devraient pouvoir se régaler cet été sur notre terrasse face au lac.

MERCI !

Pierre & Ginette

samedi 7 avril 2012

Joyeuses Pâques

Ce matin, nous recevons un courriel de notre amie Andrée Lévesque, laquelle nous demande ce que mangent  les Français pour Pâques.  Nous nous disons, tiens...tiens...voici une bonne idée de "blog" et nous partons pour l'épicerie armés de notre caméra.  Voici donc une petite chronique toute en photos gourmandes sur la fin de semaine de Pâques sur la Côte d'Azur.  Merci pour l'idée Andrée.  

Les Français mangent à peu près la même chose qu'à la fête de Noël, c'est-à-dire des huîtres, des fruits de mer, du foie gras, des cailles, de la charcuterie, du chevreau et de l'agneau en gigot.  Pour arroser le tout, du bon champagne.  Nous n'avons pas trouvé de jambon que nous aurions aimé faire à la bière.  On se reprendra au Québec.

Ci-bas un étalage de champagne.  


Ci-bas, de l'agneau décliné sous différentes formes.


Des huîtres de France,  bien entendu.




Plateau de différents fruits de mer.




Un maître trancheur avec un jambon de Bayonne.



Et oui, tout un bel assortiment de charcuteries de la Corse.




La Pogne de Romans.  Ils pognent quoi ou qui ces Romans ?


Des oeufs de Pâques en chocolat.



Un des très nombreux comptoirs de fleurs.  Ils s'en vend des milliers toutes les semaines partout en France et ce, dans toutes les grandes surfaces et les épiceries.  Les prix: ridiculement bas comparés au Québec.




Madame chocolat elle-même devant un Ferrero rocher.



Pour terminer, une jolie photo de nos arbres devant l'appartement, lesquels sont tout en fleurs.  

JOYEUSES PÂQUES À TOUS ET MERCI DE PRENDRE LE TEMPS DE NOUS LIRE ET DE NOUS DONNER DE VOS NOUVELLES.

Pierre & Ginette

mercredi 4 avril 2012

Visite du vignoble de St-Jeannet

En après-midi, nos amis Isabelle et Jean-Pierre nous faisait la surprise de nous amener visiter un vignoble tout près d'ici,  à St-Jeannet au pied du baou du même nom.. On y découvre un vignoble qui respire le charme provençal.

Ce vignoble  a gardé une façon très ancienne, du temps de romains, pour faire du vin. Le vin est "élevé" durant quelques mois, dans des bonbonnes de verres laissées au soleil . On nomme ça, du vin tuilé, car les bonbonnes étaient  posées dans le temps sur les tuiles des toits.  Maintenant elles sont posées sur les murets en plein soleil de Provence.


La pancarte en mosaïque nous annonce bien le "Vignoble des Hautes Collines"


Une partie des vignes 


Les bonbonnes bien exposées au soleil font mûrir  le jus de raisin qui se transformera en bon vin.





Voici 2 photos qui viennent de Jean-Pierre, notre ami ( merci )



Pierre et moi avons bien aimé cette petite phrase de Pasteur. Nous sommes certains que quelques-uns de nos amis vont apprécier également :-))



Une petite dégustation à la fin pour nous faire goûter à leurs vins. 
PS: c'est pas nous qui avons vidé toutes les bouteilles :-))


Comme nous devons reprendre la route et que Pierre va s'improviser le chauffeur, alors il faut être prudents et y aller mollo dans la dégustation.   Un vin un peu jeune et assez alcoolisé, mais tout de même meilleur que nos piquettes du Québec.  Merci à Jean-Pierre et Isabelle pour cette autre belle découverte de votre beau coin de pays.

Pierre & Ginette

lundi 2 avril 2012

Découverte de Dolceaqua, Italie

Nos amis cagnois, Isabelle et Jean-Pierre,  voulaient nous faire une surprise aujourd'hui en nous amenant dans 2 petites villes italiennes qui sont de vrais petits bijoux.  Dolceaqua et Apricale.  Ces villes (villages) qui sont situées à 50 ou 60 km de Cagnes, du côté de l'Italie,  valent vraiment le détour pour ceux et celles qui visitent la région.

En 1884, Monet qui était à Dolceaqua a été également charmé par ce pont qui est extraordinaire et vaut à lui seul, le déplacement. Les rues pratiquement souterraines de ce petit village nous font retourner dans le passé et nous nous attendons presque à voir surgir des personnages d'un conte fantastique  Les maisons en pierres, hautes, serrées,  laissent à peine entrer le soleil. et  les moindres rayons  sont exploités afin de faire pousser des plantes luxuriantes On a l'impression, bien réelle, que cette partie du village a été construite dans la montagne, comme si on y creusait une grotte.   Un vrai décor de cinéma, mais bien  réel toutefois.



Voici donc la peinture de Monet, ainsi que la photo réelle de la partie du village médiéval.




Pierre et Isabelle ci-bas,  avec derrière le joli pont et  tout en haut, le vieux château médiéval.



Jean-Pierre, Ginette et Pierre dans une des petites ruelles du village.




Quelle splendeur !




Quel festin nous avons pris dans un joli petit resto Italien, rempli à craquer de familles italiennes pour le dîner.

Ginette et Isabelle ont pris des linguines avec une sauce huile d'olive, tomates cerises, aneth, fèves vertes italiennes, le tout avec de jolis copeaux de vieux parmesan.



Pierre & Jean-Pierre ont pris chacun une pizza à la Staga cuite au feu de bois et bien épicée avec du saucisson piquant italien, du pepperoni, beaucoup d'ail, de la mozzarella di buffala et le tout arrosé d'une excellente huile d'olive vierge.  Un bon vin rouge italien pour faire descendre le tout.  Tellement copieux que personne n'a osé prendre de dessert, à part Pierre, qui n'a pas pu résister à sa tentation préférée, soit un panna cotta maison au coulis de petits fruits.  Un vrai régal !



Pierre, Ginette et Jean-Pierre sur le pont médiéval rattachant les deux parties du village.


En quittant DolceAqua, nous nous dirigeons à Apricale à 8 km de là. Le petit chemin  en lacets nous donne le tournis et nous retenons notre souffle à quelques reprises. Apricale est la petite soeur de Dolceaqua,  mais sans la prestance et son  beau pont. Le détour en vaut cependant la peine. Rues et escaliers grimpent et s'entrecroisent pour nous mener directement sur  la place de l'église où nous avons une vue grandiose.  Notre ami Jean-Pierre a pris plusieurs jolies photos d'Apricale que nous rajouterons d'ici une journée ou deux.

La petit village d'Apricale tout en haut là-bas.
.




 



Un joli petit resto d'Apricale avec une vue époustouflante de la vallée plus bas.


Pierre est d'avis que ces 2 petits villages perchés italiens valent amplement le détour et il trouve que ce sont les 2 plus propres et jolis villages qu'il a visité à date depuis le début de notre séjour sur la Côte d'Azur.  Dommage que ce ne soit pas mieux connu des touristes, car ils sont situés un peu à l'écart des circuits touristiques habituels.  Si jamais nous revenons sur la Côte d'Azur, nous retournerons sans faute dans ces deux  magnifiques villages.

En espérant que nos lecteurs auront eux aussi le bonheur un jour de découvrir ces 2 endroits de rêve.

Pierre & Ginette

vendredi 30 mars 2012

Retour à Menton

Nous avions le goût d'aller flâner à Menton cette semaine. Cette ville, le bout de la France et la reine du citron est vraiment une belle ville de la côte d'Azur. 

Il faisait un très beau temps d'été et il y avait plein de gens sur les plages. 


Nous avons visité la Cathédrale St-Michel et bien apprécié le parvis qui a tout été refait avec 250,000 galets posés un à un par des artisans. Le motif central a été refait en suivant à la perfection les modes de mise en oeuvre du XVII e siècle. Le tout a pris plus d'un an à tout refaire.
Les centaines d'escaliers des rampes pour nous mènent à la cathédrale se montent doucement tout en prenant notre souffle. Mais la vue est belle de la-haut.


Comme il était difficile de prendre cette photo comme il se doit avec notre caméra. On a trouvé celle-ci sur le web qui illustre bien les rampes qui nous mènent à la Basilique.





Voici le parvis tout refait.


Peinture de Henri Marchal de la Place de l'église à Menton   Bien belle peinture.


Pierre devant une des voûtes  que nous pouvons voir sur la peinture.



Vue de la ville et d'une des plages. Nous pouvons imaginer le nombres de personnes au mois de juillet ...  Il semblerait qu'il n'y a pas un centimètre carré de libre sur cette plage, du début mai à la fin du mois d'août.



En montant vers la cathédrale.


Nous aimons beaucoup ces fontaines ici et là pour nous laver les mains ou remplir nos bouteilles d'eau quand on a trop soif.


Autre vue de Menton.  Photo prise d'un très joli parc situé au centre de cette ville.


Dans une grande allée, nous passions sous les orangers  qui étaient bien garnis.


À bientôt et au plaisir de lire vos commentaires ou vos petits bonjours.

mardi 27 mars 2012

La Corse ( partie 4 de 4 final )

Retour pour midi à Bastia , que nous n'avons pas encore eu le temps de visiter.  Plus de 4½ h. de train à se faire doucement bercer par le roulis et le tangage sur les rails et la tête remplie de saisissants paysages.  On croirait rêver.  On flotte littéralement. Si Ginette s'écoutait elle ferait une petite sieste, mais ça serait dommage de manquer cette visite pour bien terminer notre voyage.  Nous choisissons donc une brasserie qui semble populaire, car il y a plein de monde sur la terrasse.  Notre amie Jackie qui s'inquiétait de voir que nous n'avions pas encore goûté les pâtes fraîches de la Corse et bien, voici,  c'est maintenant fait.  Nous regardons la carte et prenons des pâtes fraîches (spaghettis) et ce sera sauce bolognaise pour Ginette et sauce All'amatriciana pour Pierre.  Délicieux vous dites ?  Absolument !  Deux  assiettes bien remplies et nous pigeons allègrement dans les deux  pour pouvoir tout goûter de ces  sauces fleurant les  bonnes odeurs et les épices fraîches, thym, romarin, piments, ail, oignons, laurier, lardons, huile d'olive vierge  et le petit secret du chef ???  On n'hésite pas à tremper de beaux morceaux de pain Corse dans cette sauce qui dégouline sur les spaghettis.   De bonnes pâtes fraîches servies comme il se doit,  c'est-à-dire "al dente".  Le tout, bien entendu,  arrosé d'une excellente bouteille de rouge  Corse.  Pour terminer,  le dessert que Pierre adore et qu'il réussit à  faire comme un chef, soit un panna cotta aux petits fruits.    Elle est pas belle la vie ?


Voici la vue que nous avions de notre chambre d' hôtel, sur les montagnes de Bastia. C'était calme et agréable.


 Une autre belle avenue de Bastia.



Quelle belle ville remplie de parcs et de bancs pour encourager les gens à flâner. En fait, nous avons préféré beaucoup plus Bastia que Ajaccio.  On dirait bien qu' ici aussi les excursions ne sont pas encore commencées pour les touristes,  alors nous allons prendre une fois de plus nos informations au bureau touristique. La dame à l'accueil, vu le peu de temps que nous avons,  nous conseille de nous rendre au petit village perché  de Cardo. On trouve le bus après quelques recherches  et on doit dire que nous sommes devenus pas mal débrouillards avec ce moyen de transport depuis que nous sommes en France. :-))

 Dans le bus, on retient notre souffle 2 ou 3 fois, car la route est vraiment étroite et les parapets presque inutiles tellement ils sont bas.. Le chauffeur doit klaxonner régulièrement, dans les courbes,  afin d'avertir les voitures que nous ne voyons pas et qui arrivent en sens contraire. Ils sont fous ces Corses. Le coeur nous manque et si l'on regarde en bas, il y a des précipices de plusieurs centaines de mètres et le devant de l'autobus, dans les courbes, semble passer au-dessus de ce maudit parapet.  Nous en avons les fesses serrées.  Mais nous nous rendons tout de même à bon port.  Jamais nous n'avons eu si hâte de descendre d'un bus.  Et dire qu'il faut s'en retourner dans le même bus.  Ouf !

Cardo est un mignon petit village, qui est l'ancêtre de Bastia.. Ce village,  jadis, procurait de la glace aux gens.  Les habitants avaient des puits de 20 mètres de profond dans lequels on entassait la neige. On y découpait des morceaux bien gelés que l'on utilisaient durant la belle saison pour conserver  certains aliments. Dans les montagnes environnantes, on y extrayait également de la lauze et des pierres à moulin.  Nous y avons une vue imprenable sur Bastia, la mer  et sur les montagnes environnantes.

Un homme du village est venu me  donner la main en me disant " Buonjourno Annie "....mais quand il vu que je n'étais pas Annie,  il n'en revenait pas comme nous pouvions nous ressembler toutes les deux. Son cousin qui était assis sur un banc public a aussi dit la même chose. Il paraît que nous avons des sosies sur cette terre. Annie doit en être un.  Annie, semble-t-il,  habitait ce village auparavant et elle en était partie il y a de cela plusieurs années.  Je ne vous dirai pas ce que Pierre à dit de ce qu'il pensait du métier que cette Annie pouvait faire à Cardo.  Hi ! Hi ! HI !  Voici donc la photo de ce joli et très petit village perché de Cardo.



Bastia est l'épine dorsale du Cap Corse. C'est dommage que nous n'ayons pas eu le temps de vraiment visiter cette ville, mais nous nous promettons d'y revenir un jour, lorsque nous serons vieux.  Hi ! Hi ! Hi !


Nous avons trouvé tous les deux qu'à Bastia nous avions l'impression d'être en Italie. Mais des amis nous ont dit qu'il ne fallait surtout pas que nous leur disions cela car les Corses sont des Corses et ils ne sont surtout pas des Italiens et ni des Français.  Ce sont des Corses.  Point à la ligne. La Corse, c'est comme le Québec, soit un pays dans un autre pays. 

Voyez cette photo, prise à la gare,  qui en dit long sur la mentalité des Corses.....  Pas du Coca-Cola, mais du Corsica-Cola.  Une image qui vaut mille mots.  Ça dit tout !

La photo suivante ne vient pas de notre caméra, mais du web, car dans le bateau les fenêtres étaient trop mouillées pour que nous puissions prendre une photo du bout de l'île, sur le Cap Corse, mais nous tenions à vous la montrer car on trouvait ça trop beau.  C'est exactement ce que nous avons vu du bateau. Joli, n'est-ce-pas ?


Pour ceux et celles qui aimeraient voir deux  beaux  PPS sur la Corse avec de magnifiques photos et de la musique des Polyphonies Corse, vous n'avez qu'à cliquer sur le lien ci-bas.   Ces PPS ont été créés  par des amis de Cagnes sur Mer, soit Jean-Pierre et Isabelle.  De très jolies photos sur la Corse et des chansons qui nous touchent et nous envoûtent.  Laissez-vous porter par la musique enivrante  et évadez-vous avec les magnifiques photos de ce beau pays.   Merci à Jean-Pierre et Isabelle.  

Faut aller dans l'onglet " La France " à gauche, tout en faisant dérouler le menu. Il faut cliquer sur "Corsica".   Ensuite, après ce visionnement,  il faut voir l'autre PPS, toujours sous l'onglet "La France", sous le nom de: La Corse, île de Beauté.


Voici une photo qui vient d'un des PPS du site de "Diapocagnes", toujours sur la Corse.



Si vous avez le temps de leur écrire un petit mot dans leur livre d'or, ils seront contents de vous lire. 

Cette série complète notre visite en Corse et nous espérons que vous avez apprécié.  Nous vous entretiendrons maintenant sur notre train-train quotidien jusqu'à notre départ de France, soit le 18 avril 2012.  

Pierre et Ginette


lundi 26 mars 2012

Corse ( partie 3 )

Après ce voyage en train qui partait de Bastia, nous voici arrivés à Ajaccio. Une ville de 60, 000 habitants environ, donc un peu plus grande que Bastia.avec ses 39,000 citoyens. Comme nous avions juste un sac à dos il était facile de nous déplacer, de regarder partout, de flâner dans la ville pour nos premiers pas et de tout simplement regarder vivre les gens.  Le rythme de vie des insulaires est assez lent, même en ville.

On en profite pour luncher car c'est l'heure du midi. On a choisi un carpaccio de boeuf  avec des copeaux de parmesan et pesto, le tout arrosé d'un bon rouge du pays.   Pierre y aurait rajouté de l'oignon rouge et un peu d'huile d'olive à la truffe s'il avait été à la maison, mais autre pays, autres  moeurs.  Ça commence bien une visite nous trouvons  :-) De plus, l'ajaccien qui nous reçoit est aimable, que demander de plus. Comme nous avons juste une journée à Ajaccio, on se rend à l'hôtel qui est à 5 minutes de la gare, nous y déposons notre bagage et partons à l'aventure pour y découvrir la ville d'Ajaccio.

Nous nous rendons à l'information touristique afin de prendre des renseignements pour bien faire le tour et aller directement aux places intéressantes  à visiter dans la ville. Contents des renseignements,  nous avons en tête de nous rendre aux fameuses Iles sanguinaires.  Sur notre chemin pour nous rendre au bus, nous accostons un jeune homme pour lui demander où se trouve la station que nous cherchons. Quelques mots après, nous nous rendons compte qu'il est québécois en stage à l'université  d'Ajaccio, étudiant  en sciences politiques.  Tout en continuant de parler, on apprend qu'il est aussi Abitibien et qu'il vient de Rivière-Héva !!! à quelques km de chez-nous.  Comme nous, tout heureux de rencontrer des gens de son patelin, il s'offre de venir nous reconduire à pied à la station de bus. Une belle rencontre avec ce jeune homme natif d'Abitibi.

Malheureusement le bus ne passait que  2 heures plus tard pour nous rendre aux îles  Sanguinaires. On a donc plutôt décidé de se promener dans la ville d'Ajaccio tout en profitant de la belle température. Ici,  la ville est comme un théâtre, on y boit des cafés, on y prend des notes, on écoute les sons et on s'y perd dans les petites rues,  mais toujours en retrouvant facilement son chemin à cause de la mer toujours présente.  Comme nous étions hors saison touristique, les visites guidées, les tours de bateau et les tours de ville ne débutaient qu'au début avril,  on doit donc se contenter de marcher et de se débrouiller seuls. C'est un peu le désavantage de voyager hors saison, mais nous croyons qu'il y a tout de même plus d'avantages à voyager hors saison, si ce n'est que ce n'est jamais la cohue dans les restos et les places à visiter.   La photo ci-bas nous montre la mer à perte de vue.  Quel spectacle.

On ne peut parler d'Ajaccio sans parler de Napoléon qui a vu naître ce maître de l' Europe. Nous y sentons presque sa présence. Une petite visite touristique devant la maison où  il est né. Nous pouvions l'imaginer jouer dans la rue avec les enfants du quartier comme tous les enfants de la terre.

Notre ami de Repentigny, Gaston Perron, nous rappelle une citation de Napoléon qui, soldat,  se faisait engueuler par son supérieur dans l'armée parce que ses bottes n'étaient pas cirées  en arrière. 
Napoléon aurait répondu : " Chef vous savez bien qu'un soldat français ne montre jamais ses talons à l'ennemi."



Voici une statue de Napoléon et de ses 4 frères.


Pour les plus vieux lecteurs de ce "blog", nous vous rappelons que Ajaccio est aussi la ville natale du chanteur Tino Rossi qui a fait succès à l'époque (lointaine).  Tino Rossi mettra tout le monde d'accord: Aaaah, Catarinetta bella tchi-tchi, Aja, Aja, Ajacciiiiiiiii-ooooo !



Ici, la Citadelle qui est en fait le noyau de la ville d'Ajaccio. Le tout a été construit en 1492.

Un petit repos bien mérité dans un des parcs d'Ajaccio, qui sont forts nombreux pour le grand plaisir des visiteurs.

Le vin corse à connu sa révolution : le 13 mars 1968 naît  l'A.O.C Patrimonio. Une question d'honneur.
Notre souper a donc été arrosé de ce vin local fort délicieux. Nous avons bien hâte de voir si on le trouvera au Québec sur les tablettes de la Régie des alcools.  À recommander.  

Comme repas , on se fait toujours un plaisir de goûter aux plats du pays. ce soir-là on a opté pour 
le figatellu (pluriel figatelli),   Saucisson corse grillé  fait avec du foie de porc  haché. Un goût assez prononcé à vrai dire.....Pierre a trouvé que ça avait plutôt le goût de boudin frais.  Différent, mais tout de même bon.
( la photo vient du web, mais c'était exactement le plat servi ) 

On ne peut aller en Corse sans en profiter pour y manger les délicieuses pâtes fraîches du pays.    Il y en a des dizaines sur les menus des restaurants, avec toutes les sauces imaginables: "bolognaise, putanesca, pesto alla genovese, quatre fromages, all'amatriciana, vongole, carbonara etc...On se croirait en Italie.

Nous retournons à notre hôtel pour prendre un  repos bien mérité avant de reprendre le train pour retourner à Bastia le  lendemain matin à 8:30 A.M.  La suite, d'ici une journée ou deux,  soit notre visite finale à Bastia, avant notre retour en bateau vers Nice et l'appartement.

Ginette et Pierre