Retour pour midi à Bastia , que nous n'avons pas encore eu le temps de visiter. Plus de 4½ h. de train à se faire doucement bercer par le roulis et le tangage sur les rails et la tête remplie de saisissants paysages. On croirait rêver. On flotte littéralement. Si Ginette s'écoutait elle ferait une petite sieste, mais ça serait dommage de manquer cette visite pour bien terminer notre voyage. Nous choisissons donc une brasserie qui semble populaire, car il y a plein de monde sur la terrasse. Notre amie Jackie qui s'inquiétait de voir que nous n'avions pas encore goûté les pâtes fraîches de la Corse et bien, voici, c'est maintenant fait. Nous regardons la carte et prenons des pâtes fraîches (spaghettis) et ce sera sauce bolognaise pour Ginette et sauce All'amatriciana pour Pierre. Délicieux vous dites ? Absolument ! Deux assiettes bien remplies et nous pigeons allègrement dans les deux pour pouvoir tout goûter de ces sauces fleurant les bonnes odeurs et les épices fraîches, thym, romarin, piments, ail, oignons, laurier, lardons, huile d'olive vierge et le petit secret du chef ??? On n'hésite pas à tremper de beaux morceaux de pain Corse dans cette sauce qui dégouline sur les spaghettis. De bonnes pâtes fraîches servies comme il se doit, c'est-à-dire "al dente". Le tout, bien entendu, arrosé d'une excellente bouteille de rouge Corse. Pour terminer, le dessert que Pierre adore et qu'il réussit à faire comme un chef, soit un panna cotta aux petits fruits. Elle est pas belle la vie ?
Voici la vue que nous avions de notre chambre d' hôtel, sur les montagnes de Bastia. C'était calme et agréable.
Une autre belle avenue de Bastia.
Quelle belle ville remplie de parcs et de bancs pour encourager les gens à flâner. En fait, nous avons préféré beaucoup plus Bastia que Ajaccio. On dirait bien qu' ici aussi les excursions ne sont pas encore commencées pour les touristes, alors nous allons prendre une fois de plus nos informations au bureau touristique. La dame à l'accueil, vu le peu de temps que nous avons, nous conseille de nous rendre au petit village perché de Cardo. On trouve le bus après quelques recherches et on doit dire que nous sommes devenus pas mal débrouillards avec ce moyen de transport depuis que nous sommes en France. :-))
Dans le bus, on retient notre souffle 2 ou 3 fois, car la route est vraiment étroite et les parapets presque inutiles tellement ils sont bas.. Le chauffeur doit klaxonner régulièrement, dans les courbes, afin d'avertir les voitures que nous ne voyons pas et qui arrivent en sens contraire. Ils sont fous ces Corses. Le coeur nous manque et si l'on regarde en bas, il y a des précipices de plusieurs centaines de mètres et le devant de l'autobus, dans les courbes, semble passer au-dessus de ce maudit parapet. Nous en avons les fesses serrées. Mais nous nous rendons tout de même à bon port. Jamais nous n'avons eu si hâte de descendre d'un bus. Et dire qu'il faut s'en retourner dans le même bus. Ouf !
Cardo est un mignon petit village, qui est l'ancêtre de Bastia.. Ce village, jadis, procurait de la glace aux gens. Les habitants avaient des puits de 20 mètres de profond dans lequels on entassait la neige. On y découpait des morceaux bien gelés que l'on utilisaient durant la belle saison pour conserver certains aliments. Dans les montagnes environnantes, on y extrayait également de la lauze et des pierres à moulin. Nous y avons une vue imprenable sur Bastia, la mer et sur les montagnes environnantes.
Un homme du village est venu me donner la main en me disant " Buonjourno Annie "....mais quand il vu que je n'étais pas Annie, il n'en revenait pas comme nous pouvions nous ressembler toutes les deux. Son cousin qui était assis sur un banc public a aussi dit la même chose. Il paraît que nous avons des sosies sur cette terre. Annie doit en être un. Annie, semble-t-il, habitait ce village auparavant et elle en était partie il y a de cela plusieurs années. Je ne vous dirai pas ce que Pierre à dit de ce qu'il pensait du métier que cette Annie pouvait faire à Cardo. Hi ! Hi ! HI ! Voici donc la photo de ce joli et très petit village perché de Cardo.
Bastia est l'épine dorsale du Cap Corse. C'est dommage que nous n'ayons pas eu le temps de vraiment visiter cette ville, mais nous nous promettons d'y revenir un jour, lorsque nous serons vieux. Hi ! Hi ! Hi !
Nous avons trouvé tous les deux qu'à Bastia nous avions l'impression d'être en Italie. Mais des amis nous ont dit qu'il ne fallait surtout pas que nous leur disions cela car les Corses sont des Corses et ils ne sont surtout pas des Italiens et ni des Français. Ce sont des Corses. Point à la ligne. La Corse, c'est comme le Québec, soit un pays dans un autre pays.
Voyez cette photo, prise à la gare, qui en dit long sur la mentalité des Corses..... Pas du Coca-Cola, mais du Corsica-Cola. Une image qui vaut mille mots. Ça dit tout !
La photo suivante ne vient pas de notre caméra, mais du web, car dans le bateau les fenêtres étaient trop mouillées pour que nous puissions prendre une photo du bout de l'île, sur le Cap Corse, mais nous tenions à vous la montrer car on trouvait ça trop beau. C'est exactement ce que nous avons vu du bateau. Joli, n'est-ce-pas ?
Pour ceux et celles qui aimeraient voir deux beaux PPS sur la Corse avec de magnifiques photos et de la musique des Polyphonies Corse, vous n'avez qu'à cliquer sur le lien ci-bas. Ces PPS ont été créés par des amis de Cagnes sur Mer, soit Jean-Pierre et Isabelle. De très jolies photos sur la Corse et des chansons qui nous touchent et nous envoûtent. Laissez-vous porter par la musique enivrante et évadez-vous avec les magnifiques photos de ce beau pays. Merci à Jean-Pierre et Isabelle.
Faut aller dans l'onglet " La France " à gauche, tout en faisant dérouler le menu. Il faut cliquer sur "Corsica". Ensuite, après ce visionnement, il faut voir l'autre PPS, toujours sous l'onglet "La France", sous le nom de: La Corse, île de Beauté.
Voici une photo qui vient d'un des PPS du site de "Diapocagnes", toujours sur la Corse.
Si vous avez le temps de leur écrire un petit mot dans leur livre d'or, ils seront contents de vous lire.
Cette série complète notre visite en Corse et nous espérons que vous avez apprécié. Nous vous entretiendrons maintenant sur notre train-train quotidien jusqu'à notre départ de France, soit le 18 avril 2012.
Pierre et Ginette