Après ce voyage en train qui partait de Bastia, nous voici arrivés à Ajaccio. Une ville de 60, 000 habitants environ, donc un peu plus grande que Bastia.avec ses 39,000 citoyens. Comme nous avions juste un sac à dos il était facile de nous déplacer, de regarder partout, de flâner dans la ville pour nos premiers pas et de tout simplement regarder vivre les gens. Le rythme de vie des insulaires est assez lent, même en ville.
On en profite pour luncher car c'est l'heure du midi. On a choisi un carpaccio de boeuf avec des copeaux de parmesan et pesto, le tout arrosé d'un bon rouge du pays. Pierre y aurait rajouté de l'oignon rouge et un peu d'huile d'olive à la truffe s'il avait été à la maison, mais autre pays, autres moeurs. Ça commence bien une visite nous trouvons :-) De plus, l'ajaccien qui nous reçoit est aimable, que demander de plus. Comme nous avons juste une journée à Ajaccio, on se rend à l'hôtel qui est à 5 minutes de la gare, nous y déposons notre bagage et partons à l'aventure pour y découvrir la ville d'Ajaccio.
Nous nous rendons à l'information touristique afin de prendre des renseignements pour bien faire le tour et aller directement aux places intéressantes à visiter dans la ville. Contents des renseignements, nous avons en tête de nous rendre aux fameuses Iles sanguinaires. Sur notre chemin pour nous rendre au bus, nous accostons un jeune homme pour lui demander où se trouve la station que nous cherchons. Quelques mots après, nous nous rendons compte qu'il est québécois en stage à l'université d'Ajaccio, étudiant en sciences politiques. Tout en continuant de parler, on apprend qu'il est aussi Abitibien et qu'il vient de Rivière-Héva !!! à quelques km de chez-nous. Comme nous, tout heureux de rencontrer des gens de son patelin, il s'offre de venir nous reconduire à pied à la station de bus. Une belle rencontre avec ce jeune homme natif d'Abitibi.
Malheureusement le bus ne passait que 2 heures plus tard pour nous rendre aux îles Sanguinaires. On a donc plutôt décidé de se promener dans la ville d'Ajaccio tout en profitant de la belle température. Ici, la ville est comme un théâtre, on y boit des cafés, on y prend des notes, on écoute les sons et on s'y perd dans les petites rues, mais toujours en retrouvant facilement son chemin à cause de la mer toujours présente. Comme nous étions hors saison touristique, les visites guidées, les tours de bateau et les tours de ville ne débutaient qu'au début avril, on doit donc se contenter de marcher et de se débrouiller seuls. C'est un peu le désavantage de voyager hors saison, mais nous croyons qu'il y a tout de même plus d'avantages à voyager hors saison, si ce n'est que ce n'est jamais la cohue dans les restos et les places à visiter. La photo ci-bas nous montre la mer à perte de vue. Quel spectacle.

On ne peut parler d'Ajaccio sans parler de Napoléon qui a vu naître ce maître de l' Europe. Nous y sentons presque sa présence. Une petite visite touristique devant la maison où il est né. Nous pouvions l'imaginer jouer dans la rue avec les enfants du quartier comme tous les enfants de la terre.
Notre ami de Repentigny, Gaston Perron, nous rappelle une citation de Napoléon qui, soldat, se faisait engueuler par son supérieur dans l'armée parce que ses bottes n'étaient pas cirées en arrière.
Napoléon aurait répondu : " Chef vous savez bien qu'un soldat français ne montre jamais ses talons à l'ennemi."
Voici une statue de Napoléon et de ses 4 frères.
Pour les plus vieux lecteurs de ce "blog", nous vous rappelons que Ajaccio est aussi la ville natale du chanteur Tino Rossi qui a fait succès à l'époque (lointaine). Tino Rossi mettra tout le monde d'accord: Aaaah, Catarinetta bella tchi-tchi, Aja, Aja, Ajacciiiiiiiii-ooooo !
Ici, la Citadelle qui est en fait le noyau de la ville d'Ajaccio. Le tout a été construit en 1492.
Un petit repos bien mérité dans un des parcs d'Ajaccio, qui sont forts nombreux pour le grand plaisir des visiteurs.
Le vin corse à connu sa révolution : le 13 mars 1968 naît l'A.O.C Patrimonio. Une question d'honneur.
Notre souper a donc été arrosé de ce vin local fort délicieux. Nous avons bien hâte de voir si on le trouvera au Québec sur les tablettes de la Régie des alcools. À recommander.
Comme repas , on se fait toujours un plaisir de goûter aux plats du pays. ce soir-là on a opté pour
le figatellu (pluriel figatelli), Saucisson corse grillé fait avec du foie de porc haché. Un goût assez prononcé à vrai dire.....Pierre a trouvé que ça avait plutôt le goût de boudin frais. Différent, mais tout de même bon.
( la photo vient du web, mais c'était exactement le plat servi )
On ne peut aller en Corse sans en profiter pour y manger les délicieuses pâtes fraîches du pays. Il y en a des dizaines sur les menus des restaurants, avec toutes les sauces imaginables: "bolognaise, putanesca, pesto alla genovese, quatre fromages, all'amatriciana, vongole, carbonara etc...On se croirait en Italie.
Nous retournons à notre hôtel pour prendre un repos bien mérité avant de reprendre le train pour retourner à Bastia le lendemain matin à 8:30 A.M. La suite, d'ici une journée ou deux, soit notre visite finale à Bastia, avant notre retour en bateau vers Nice et l'appartement.
Ginette et Pierre
5 commentaires:
Merci pour ces trois reportages.
C'est un plaisir de vous lire.
Vous faites de bons guides touristiques. :-))
Monick
Salut vous deux
J'ai adorée votre description de la ville mais surtout marcher avec vous dans cette ville qui semble très paisible et quelle belle rencontre de trouver sur votre chemin un jeune compatriote de l'Abitibi en plus !!!! La bouffe semble très bonne mais je suis surprise que Pierre n'a pas pris de Nouilles avec ses sauces onctueusesque vous décriviez j'en avait l'eau à la bouche ,, Continuez vous êtes des excellents gudes vous pourriez écrire ( UN Guide pour gens retaités hors saison) Bonne idée je crois ... Au plaisir de vous lire. Tourelou..
Quel beau récit de voyage! On s'y prend dès le début et on ne peut s'arrêter avant le point final. On est propulsé en Corse pour un moment hélas! trop court.
Merci pour ce bonheur
Andrée
Magnifique, on croirait vraiment , que tous les coins que vous visitez, vous attendent et vous tendent les bras ! Vous pourriez tout retranscrire dans un livre !
Merci du voyage
Bises Jeanne
A vous lire, j'ai l'impression d'y être à nouveau. Après un séjour et une visite, nous y retournerions volontiers Gilbert et moi. Nous n'avons, d'ailleurs, pas dit notre dernier mot ! Heureuse que cette ville vous ai plu !
Amitiés,
Anne-Marie
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