Vence , ville à visiter

Si nous sommes allés à Vence ce matin c'est par hasard car nous étions partis avec sac à dos, podomètre, bien décidés à aller à Eze afin de faire le sentier qui part de la plage et qui  nous mène à Eze Village. Mais arrivés au train, on se fait dire qu'il y a des manifestations de grève jusqu'à dimanche et que les trains sont rares et les horaires changés...Comme nous ne voulions pas revenir à la maison, on a décidé de prendre le bus et de nous rendre à Vence.

Comme on a bien fait ! Ce fut une journée très agréable même si nous connaissions déjà un peu la ville. Si jamais vous voulez lire plus sur Vence, nous en parlons dans la chronique du 5 avril 2010 . Nous ne voulions pas répéter les mêmes choses. 

Ça fait bizarre de voir les fonds enneigés avec les palmiers en avant-plan. Nous trouvions que ça faisait un bel effet malgré tout.  Il y avait quelques plaques de glace par terre et il fallait faire attention par moment.

NB: Vous pouvez cliquer sur les photos pour les voir dans une plus grande taille.

Dans la Cathédrale Notre Dame de la Nativité il y a ce grand Christ (non, non, pas Pierre) du XV1 siècle d'un auteur inconnu. On n'osa pas l'abattre pendant la révolution. De 374 à 1801, 65 évêques se succédèrent dans le plus petit évêché de France. Aujourd'hui l'Evêque du Diocèse demeure à Nice, mais Vence garde sa Cathédrale de son passé épiscopal ( source d'un feuillet offert à la Cathédrale )

Cette pierre commémorative parle par elle-même.  Nous y avons photographié que les noms apparaissant sur le devant.  Il y en avait autant sur les 3 autres côtés.  Cet épisode de la vie des Français que plusieurs voudraient oublier.

Voici le mont Adret que nous pouvons apercevoir de Vence. Une peinture  de 1961 de Jean Dubuffet est placée sur ce lutrin, là où devait être le peintre pour peindre le sujet.

On se promène ici et là et  nous nous remplissons les yeux et le coeur de beaux souvenirs.  Il faut dire aussi qu'en France on se remplit les narines de toutes sortes de bonnes odeurs de cuisine car il y a des restos partout et à partir de 11:00h le matin, c'est la guerre des parfums de cuisson, canards, lapins, daubes, sauces qui mijotent,  ail, poivrons, oignons, romarin, thym et herbes de Provence.   Que ça sent bon !

Nous avons terminé notre balade dans ce petit resto choisi par hasard . Vous remarquerez au-dessus de la porte, le drapeau du Québec y flotte.  On a lu par la suite qu'il était conseillé par le guide du Routard. Après avoir humé toutes les bonnes odeurs de cuisson tout le long de notre route, nous avions grande faim et nous avons choisi  le menu du jour, soit du  canard laqué, sauce  à l'orange avec riz pilaf, petit vin rosé du pays.  Pour terminer, de belles crêpes au sucre, sans doute pour souligner la Chandeleur. Un espresso pour digérer le tout.  Tout un délice ! 

Elle est pas belle la vie ? 

Après dîner, je suis allé visiter seule la Chapelle Matisse ou Chapelle du Rosaire  (  Pierre est pas fort sur ce genre  de visite, surtout les églises qui lui rappellent de mauvais souvenirs de jeunesse et lui donnent des boutons aux fesses,  alors il s'est promené ailleurs).  Tout est en blanc dans la chapelle et les vitraux dessinés par Matisse, mais construits par des vitriers, se reflètent sur les couleurs pures q'utilisaient  Matisse. C'était beau de voir le reflet des vitraux sur le mur d'en face. 

Voici une photo "empruntée" sur le web pour vous donner une idée,  car la mienne est pas réussie.

À la prochaine et bonne fin de journée.