Les naufragés du volcan islandais

Pour débuter, merci à tous nos amis d'ici et d'ailleurs qui s'inquiètent , qui nous envoient des courriels et des téléphones et des commentaires sur le blog, pour nous encourager et même nous taquiner du fait que nous ne sommes pas en Russie mais sur la Côte d'Azur, au gros soleil.

Il y a même un ami géocacheur abitibien qui a fait toutes les démarches avec son grand copain français pour que nous puissions éventuellement habiter leur résidence de la côte d'Azur en leur absence, étant donné qu'eux aussi ( les amis français ), sont pris en Martinique présentement. Leur fils s'est même offert gracieusement à venir nous chercher à l'aéroport et nous conduire au domicile des ses parents.

Vive la solidarité Abitibi-France et celà nous touche beaucoup.

Dans le journal de Nice de ce dimanche matin, voici ce qu'écrit Alain finkielkraut, écrivain, philosophe et essayiste. C'est à méditer. "Forts de toutes nos prouesses et toutes nos prothèses, nous nous croyons, nous les êtres humains, seuls sur la Terre, sans partenaire ni adversaire. Et voici que l'altérité se rappelle à nous sous la forme inquiétante et poétique d'un panache de fumée noire. L'homme n'est pas voué à rencontrer que lui-même: ce n'est pas forcément une mauvaise nouvelle. Et nous voici, aussi, nous autres Français, liés par une solidarité climatique involontaire avec l'Islande, un pays auquel nous ne pensons jamais. Un volcan au nom imprononçable s'invite chez nous. C'est ce qui me frappe: soudain, et pour une courte période, nous sommes tous des Islandais. Le nuage Islandais nous invite inopinément à la modestie et à la lenteur."

Sur ce, bon dimanche à tous.

Pierre & Ginette