mardi 31 janvier 2012

Il pleut il pleut bergère.......

Il pleut des clous depuis 3 jours. Et nous nous comptons chanceux car il a neigé à bien des endroits, surtout en montagne, tout le tour de notre région. Heureusement que nous avons de la lecture, la télé, internet et un rideau au crochet que Ginette est en train de confectionner. Pas très captivant comme chronique du jour,  mais on a pas le choix de subir...Pour le plaisir  nous vous mettons cette chanson connue dans tous les pays francophone et qui a bercé notre enfance.

http://www.youtube.com/watch?v=mTURrmj8hv0


lundi 30 janvier 2012

Un "kilo" de vin !!

Ayant passé toute la fin de semaine à l'intérieur à cause de la pluie, nous avions vraiment le goût de nous dégourdir ce matin. Nous avons donc décidé d'aller prendre une marche , mais pas trop loin, car le ciel est encore incertain.

Nous faisons le tour du Cros de Cagnes qui veut dire "creux de Cagnes " ou le bas de la ville" , tout en lisant les menus du dîner des restos ici et là. . À la fin, nous décidons d'aller manger des mets vietnamiens d'un restaurant ouvert juste depuis deux semaines.

Un bel accueil nous attendait avec des gens souriants et aimables. On s'assied et quelques minutes après le serveur vient nous demander si nous voulons un apéro. Pierre dit oui et lui dit que nous allons prendre un pichet de vin blanc maison...le jeune homme nous dit : "un kilo de vin " ? on a dit oui.  :-))) nous doutant bien qu'il voulait dire 1 litre. Le vietnamien semblait avoir  du mal à croire que nous puissions engloutir un litre de vin de mangeant.  Pourtant, un litre, ce n'est qu'une bouteille ¼ de vin à deux et qui sert aussi comme apéritif.  Il ne connaît par encore les Québécois.  En passant, le vin était très bon d'ailleurs.

Juste en recevant l'entrée, on a su,  en humant et en regardant nos assiettes,  que nous avions bien fait de choisir ce resto. Le tout était très copieux , bien présenté  et délicieux surtout. Ginette a choisi des crevettes à la sauce Thaïlandaise et Pierre n'a pu résister au poulet à la sauce piquante.  Nous nous promettons donc d'y retourner et sommes contents de cette belle découverte.


Pendant le repas, le chef est venu jeter des grains de riz à un petit boudha qui veillait sur les invités.  Pour nous remercier d'avoir choisi son restaurant, il nous a gracieusement offert le saké qui était bien parfumé et beaucoup moins alcoolisé que celui que nous achetons au Québec.

Cette photo vient du web, mais elle est identique à notre entrée avec chacun 4 nems, qui étaient servis avec des feuilles de salade bien craquantes, de la menthe fraîche, des  petites carottes et de minuscules morceaux de daikon bien frais.   Ça commencait bien le repas ne trouvez-vous pas ?

samedi 28 janvier 2012

Visite au Jardin de Renoir

Toujours impressionnant de visiter les Jardins de Renoir. Ce peintre est un de mes préférés et de visiter cet endroit me fait toujours un grand plaisir. Pierre ne voulait pas marcher jusque là aujourd'hui alors je m'y suis rendue toute seule et je me suis régalée une fois de plus.
Les mimosas embaumaient et ce, en commençant la visite. Je vous les laisse admirer à votre tour. Dommage que vous ne puissiez humer ce parfum ennivrant.




Pour nous rendre à la maison de Renoir et son jardin, nous devons passer par une petite rue étroite où les automobiles ont droit de passage également. Faut être prudent...

Au fond, en entrant, on peut voir la maison de Renoir. Les orangers sont magnifiques et donnent un air de fête à ce jardin.

À certains endroits sur le terrain il y a des reproductions de Renoir, sur des lutrins qui sont placés à peu près d'où la peinture a été faite. Sur celle-ci, on y voit la peinture "Paysage des Colettes" Cette peinture aura 100 ans dans 2 ans  !


Voici une photo prise à la place où devait être installé Renoir pour peindre ce tableau


Cet olivier est un des oliviers de la peinture. Il est vraiment impressionnant


Et voici la peinture "La Ferme des Colettes"



Et la fameuse ferme qui est encore là aujourd'hui.


Visite bien agréable en cette journée nuageuse mais quand même très confortable.

Pour ceux qui apprécient ce peintre, je mets ce lien.

On y voit les quelques versions de "Jeunes filles au piano" que Renoir  a présenté au musée du Luxembourg.
Au plaisir et bonne fin de journée
Ginette

vendredi 27 janvier 2012

La vie au quotidien

Autres pays, autres moeurs comme dit le dicton.

Ici, il n'y a pas d'éboueurs qui passent 1 fois ou 2 par semaine devant toutes les maisons, une à une,  afin de ramasser nos poubelles. Sur le coin de la rue, il y a des conteneurs bien identifiés dans lesquels nous devons mettre le verre, le plastic, papiers, les poubelles normales, le dur, le mou... etc... etc. "Le p'tit papa des poubelles " qui est aussi appelé "Le p'tit papa de la température" par ses 3 fils :-)) se fait un devoir de tout bien trier les poubelles afin de toujours avoir 1 ou 2 bouteilles sous le bras quand il sort dehors.  La vraie "p'tite vie" quoi !  Voici donc quelques photos démontrant le système français de collecte des ordures ménagères, avec le p'tit papa des poubelles pas loin.





Aujourd'hui,  nous faisons l'entretien de la maison, lavage, un peu de bouffe  et tout le tralala journalier d'une maison.   Faut bien que ça se fasse à un moment donné. Comme Pierre préfère de beaucoup la bouffe au ménage, alors je peux lui demander n'importe quelle recette qu'il se fait un plaisir de concocter pendant que je nettoie l'appartement.

Bonne journée à tous

mercredi 25 janvier 2012

Bientôt " Digne-les-bains "

Ce matin nous sommes allés à Nice, au  "Chemin de fer de la Provence " et non pas à notre gare SNCF habituelle.  Nous devions aller à cette gare, car c'est de là que nous devons partir afin d'aller à Digne-les-bains que nous voulons visiter. Juste le nom nous fair rêver.

Si quelqu'un du groupe connaît le coin, n'hésitez pas à nous donner vos commentaires et vos impressions de cette région.

Ça sera une première escapade pour notre part dans ce coin et nous avons bien hâte d'y aller. Le tout se fera la semaine prochaine car là, la température prévue pour les prochains jours semble assez mauvaise. Nous coucherons là-bas car le voyage dure 3:30h  juste pour l'aller. Cela nous donnera plus de temps libre et de mieux visiter le coin.

En attendant, avec la documentation reçue à cette gare, nous avons de quoi nous faire rêver pour quelques jours.

Tant qu'à aller à Nice, nous avons profité de cette visite une fois de plus pour tomber  sous le charme de cette ville où l'architecture française se mêle à l'architecture italienne.
(photo prise sur le web)




Nous en avons profité sur l'heure du midi pour y dîner dans le vieux Nice. Des bons gnocchis au Roquefort pour Ginette et une escalope de dinde, sauce crème et champignons pour Pierre. Le tout, bien sûr arrosé d'un bon blanc du pays.  Tout simplement délicieux.



Justement, à Nice, il y à une tradition pour souligner midi ( 12hr). À tous les jours nous entendons un coup de canon qui vient de la terrasse du château. Vieille coutume écossaise introduite à Nice en 1862 par Sir Thomas Conventry, un riche touriste qui détestait déjeuner  en retard.: une façon énergique de rappeler à sa femme à plus de ponctualité. Dès 1881, toutes les horloges de la ville se règlèrent  sur ce coup de canon de midi.
La première fois que nous avons entendu le tout nous nous demandions ce que c'était, mais grâce à notre guide du routard, nous avons découvert l'énigme.

Vos commentaires et messages

Juste un petit mot pour vous dire que peu importe la chronique dans laquelle vous écrivez un commentaire, nous recevons toujours une notifications sur notre email nous disant que quelqu'un vient d'écrire un commentaire sur le Blog. Alors ne vous privez pas d'écrire au bas d'une ancienne chronique, nous pouvons vous lire et nous ne manquons jamais de vous lire.


Merci à ceux qui prennent le temps d'écrire un petit commentaire, cela nous fait vraiment plaisir.

Ginette et Pierre

lundi 23 janvier 2012

Visite du vieux Nice


Comme c'est agréable de visiter la ville de Nice. À toutes les fois, nous faisons des découvertes.

Ce matin, nous allions à Nice, surtout afin de nous renseigner pour le voyage Nice/Corse en bateau. Nous sommes bien heureux car le tout se concrétise de plus en plus. Nous avons en main des dates , des prix et des horaires. Il nous reste juste à planifier le tout et à faire nos réservations.

Après être sortis du port, nous nous sommes rendus à pied vers la Promenade des Anglais. Toujours un grand plaisir de s'y rendre. On à l'impression de se promener à l'intérieur d'une carte postale.
Nice, bordée avec cette mer bleu azur, c'est superbe.



Nous nous reposons un peu et surtout nous nous remplissons les yeux de tant de beauté de la nature.  Le temps est un peu couvert, mais la température avoisine les 25°C.  Comme vous pouvez le remarquer, c'est tranquille en basse saison et les touristes se font rares.  Nous apprécions de plus en plus voyager hors saison, loin de la cohue de la foule.  Nous adorons la tranquillité et prendre le temps de bien regarder ce qui nous entoure.



Après tous ces exercices, la faim nous gagne et ces restos aux menus bien alléchants nous encouragent à manger sur place.  Pierre ci-bas semble fatigué d'avoir marché quelques kilomètres et a bien hâte de boire son houblon préféré.  Il est assez économique sur le houblon ces temps-ci, soit environ une bière au kilomètre...


Un passant nous a offert de nous photographier devant une fontaine qui garnit bien cette petite place et qui porte bien son nom d'ailleurs, soit: " À la claire Fontaine "


dimanche 22 janvier 2012

L’anecdote rigolote de la semaine.

Tout le monde sait que la vie est rapide et stressante dans les grandes métropoles du monde, que ce soit à Paris, Londres, Montréal ou même Québec. L’on sait également que dans les régions plus éloignées des grands centres, le rythme de vie est beaucoup plus lent, que ce soit à Gaspé ou en Abitibi. Disons que sur une échelle de stress de 100% en parlant des grandes métropoles, on pourrait aisément dire que ceci baisse à un maximum de 40 à 50% en Abitibi disons.

Par contre, en ce qui concerne la Provence et les Alpes Maritimes, l’échelle de stress se situe plus autour de 25 à 30%, du moins en ce qui concerne les petits villages ou petites villes comme Cagnes-sur-Mer. De plus, la Côte d’Azur compte un très grand nombre de personnes retraitées et les septuagénaires, octogénaires et plus sont partout et nous forcent à ralentir le pas et le rythme de la vie.

Hier, vendredi, vers 11 :30 A.M., nous nous dirigeons vers l’épicerie même si nous savons que c’est le pire temps de la journée et que les files d’attente sont longues. Les caissières ont donc le rythme de la Côte d’Azur, soit le neutre et même parfois le « reverse ». Les caissières en profitent souvent pour placoter entre elles, tout en essayant de servir le client. Souvent aussi, les caissières placotent avec les personnes âgées en s’informant de la santé de leur chat ou de leur conjoint (e), peu importe que la file d’attende soit longue de plus de 50 mètres. Rien ne presse semble-t-il. C’est difficile de suivre ce rythme lorsque l’on vient de l’Amérique du Nord.

Donc, pour revenir à notre histoire, ce vendredi à 11 :30 A.M. à l’épicerie, nous sommes peut-être les 9 ou 10 ième à attendre à la caisse et il y a à côté de nous une vieille femme d’au moins 80 ans qui placote à qui mieux mieux et qui décide soudainement qu’il est temps d’entrer dans une file et de payer ses achats. Elle s’adresse donc à la dame devant nous en lui demandant, avec sa petite voix coquine : « Suis-je bien devant vous ou derrière vous ». Bien évidemment, elle ne pouvait ni être devant, ni derrière et la dame devant me regarde avec un sourire d’excuse et dit à la dame : « Oui, ça va, vous étiez devant moi. ». C’est toujours aussi lent devant et la vieille dame passe donc devant toute la file, elle prend plus de 10 minutes à sortir son portefeuille de sa sacoche et un autre dix minutes à sortir une à une les pièces de monnaie pour payer ses trois items, elle placote toujours avec la caissière et a de la difficulté à se concentrer sur son paiement, puis se retourne derrière et dit à la dame qui l’a laissé passer : « Mais, dites donc, ça va vite hein… ». Cr… de câl… de cal… Nous avons attendu plus de 45 minutes pour payer 3 items. Il faut dire qu’en sortant, nous avons bien ri en répétant tout le long du trajet de retour à la maison : « Ça va vite hein ».

On a donc décidé d’aller à l’épicerie entre 9 :00 et 10 :00 A.M. ou entre 2 :00 et 4 :00 P.M. Comme ça on est moins stressé par le non stress des clients et des caissières et on en profite nous aussi pour placoter avec tout le monde. Autre pays, autre mœurs.

Pierre

samedi 21 janvier 2012

Journée du marché à Vintimille





À tous les vendredis c'est le grand marché à Vintimille, Italie. Nous allons régulièrement dans cette ville, mais c'était la première fois que nous y allions durant ce fameux marché qui est bien apprécié des gens de la région.  En effet, le train était pas mal plus bondé que d'habitude sur ce parcours.

En sortant du train, nous avions juste à suivre la foule pour nous y rendre. Tout le monde se dirigeait vers le marché.

Il devait y avoir 200 à 250 kiosques, c'est difficile à évaluer avec tout ce qu'il y avait ici et là. C'était amusant de voir les commercants essayer de vendre leurs marchandises à tous ces passants. La musique que vous entendez est celle qu'il y avait sur place. Il y avait de l'ambiance n'est-ce pas ?

Au retour, Pierre qui a l'oeil bien exercé, a vite repéré un petit groupe de style romanichel ou arabe à l'entrée de la gare de Ventimiglia.  Nous les avons contourné en s'assurant que personne ne nous suive de trop près et Pierre a bien regardé dans les yeux celui qui semblait le chef, en lui faisant comprendre que nous avions bien compris leur petit jeu.  Nous sommes donc montés dans le train direction Cagnes sur Mer et avant que les portes du train ne se ferment complètement, un groupe de personnes âgées se sont mis à crier qu'un des leurs s'était fait voler son portefeuille avant de monter dans le train.  Ceci a semé  tout un émoi et le chef de train a donc fait un avis public dans les haut-parleurs du train et de la gare, avisant tous les voyageurs qu'il y avait des "pic-pockets" à l'intérieur du train et de bien surveiller ses bagages à main.  Ce n'est pas nouveau dans cette gare et tous les vendredis, lors du grand marché public de Ventimiglia, c'est un secret de polichinelle que c'est aussi la  foire ouverte et le rendez-vous hebdomadaire de tous les "pic-pockets" de la Côte d'Azur.  Nous sommes toujours prudents lorsque nous voyageons en train ou en bus. 

Bon samedi à tous


jeudi 19 janvier 2012

Visite à Menton, ville des citrons

Ce matin nous avons décidé de prendre le bus afin de nous rendre à menton à 35 km d'ici environ. Nous aimons ce moyen de transport car il nous permet  de voir les villes et les arrêts des bus afin de bien se situer quand nous planifions les sorties. Mais ce fut assez long car nous devions partir de Cagnes sur mer, notre ville,  nous rendre à Nice et ensuite à Menton. Le tout nous a pris 1h45 minutes en bus...heureusement que nous ne sommes pas pressés. Mais c'était beau car nous longions la mer la plupart du temps et pas mal proche des parapets à notre goût à l'occasion. C' était épeurant par bout.



De plus, j'ai bien failli me faire frapper par un tram à Nice. J'ai vraiment été étourdie car nous attendions un bus et je l'ai vu l'autre bord de la rue et j'ai voulu traverser la  rue sur laquelle roulent les trams dans les 2 sens. J'ai juste regardé sur un bord..... Heureusement Pierre m'a tenu par une manche afin que je recule. Ouf...

Quelle belle ville que Menton. Son climat passe pour être le plus chaud de la Côte d'Azur.  Une végétation tropicale prospère, palmiers et citronniers en tête, fait qu'on ose à peine parler d'hiver dans cette ville au merveilleux cadre montagneux, adossée à des pentes boisées ou cultivées d'agrumes et d'oliviers.  De ce temps-ci de l'année on y voit partout des citronniers pleins de fruits, de même que des mandariniers et des orangers.  Nous y avons bien mangé comme partout en France.  Retour à la maison en train cette fois-ci, car c'est plus confortable et rapide que le bus. 

Pour terminer j'ai fait un petit montage sur Menton pour m'amuser car nos photos prises aujourd'hui n'étaient pas vraiment chouettes.



mardi 17 janvier 2012

Chronique gourmande 2

Il est bien normal quand nous nous promenons dehors dans les rues de France de croiser les gens avec une baguette de pain sous le bras . C’est bien connu de tous et nous trouvons que c’est une vraie belle habitude européenne. Mais souvent nous croisons des gens avec leur pain, mais il manque un des bouts du pain….La rumeur veut que la personne qui va chercher le pain à la boulangerie à le droit de manger le bout du pain.

Comme Pierre voulait vraiment « jouer au français » il est donc arrivé dans notre logement avec le bout du pain bien entamé. Sa gourmandise le pousse toujours à aller chercher le pain et je n’ai donc jamais la chance d’être celle qui croque la baguette en premier, car Pierre s’invente toutes sortes d’excuses, "comme  le premier à chercher le pain, c’est celui qui paie, c’est celui qui goûte en premier". Comme il paie toujours rapidement, alors…va falloir que j'apprenne à être plus vite si je veux profiter de ce bout de pain.

lundi 16 janvier 2012

Découverte de Biot ( Village )

Grâce à Michel et Clémence, nos amis d'Abitbi qui sont venus à Cagnes sur mer en septembre dernier, nous avons découvert à notre tour la vieille ville de Biot. Ce fut vraiment une belle découverte ce matin.

Les nombreuses traces laissées autour du village attestent d'une occupation depuis l'époque préhistorique.
Ce sont toujours pour nous, québécois, des choses bien intéressantes.

Cette vieille ville est vraiment jolie et bien décorée. Le balisage des rues est aussi très bien fait. Nous pouvons nous situer bien facilement.

(  Cette photo vient du web, elle représente bien la vue de cette ville)


Des anciens lavoirs servent encore à ceux qui veulent bien les utiliser.



Sur un des murs, on y trouve une pierre gravée avec en son centre la "croix des Templiers" La lettre grecque tau (t) corrrespondant à notre lettre T, appelée croix de St-Antoine. L'emplacement de cette pierre est insolite et s'explique propablement à l'ancienne Chapelle St-Antoine, aujourd'hui disparue.
( nous avons pris les informations dans le guide touristique )



Au fond de la photo, nous pouvons y voir les " maisons remparts " construites à la place du mur d'enceinte.. Une jarre biotoise du XV111 siècle est encore bien visible dans cette rue. 


Regardez le ciel azuréen comme
il est bleu !!  Nous continuons à avancer dans le village de Biot que nous devons prononcer  "Biotte".


Comme nous attendions le bus pour monter dans le village de Biot, un militaire à la retraite à qui nous avions demandé des renseignements au sujet des bus allant à Biot, arrête et nous offre de nous conduire dans le centre du village. Un monsieur bien gentil qui avait voyagé un peu partout autour du monde et qui était déjà venu à Montréal dans le passé.  Une belle rencontre et une belle journée.


Internet de retour

Bonjour la famille et les amis. Enfin, on a pu reprendre possession de notre ligne internet ce matin. Il  était temps car nous commencions à en avoir assez de nous promener avec l'ordinateur portable sous le bras afin de nous rendre au petit café  pour  lire quelques courriels et vos messages sur le Blog. Sachez que tous vos commentaires sont précieux et que nous les lisons avec grand plaisir.

Ce matin nous avons visité le joli village de Biot, village des Templiers. Nous allons revenir sur le sujet plus tard dans la journée.


samedi 14 janvier 2012

Chronique gourmande 1

NB: Internet à notre logement fait toujours défaut. le tout devrait se rétablir d'ici 3 ou 4 jours. Heureusement que nous pouvons venir dans ce café.

Chronique gourmande 1


Tous ceux qui nous connaissent savent que nous avons un petit côté gourmand Pierre et moi. Pour nous, les bons mets et les effluves de la cuisine font parti des plaisirs de la vie. Un bouquet garni, une belle tomate bien mûre, l’odeur d’un rôti de bœuf qui cuit, une soupe qui mijote, une panacotta bien réussie etc… etc… font que ces moments de la journée sont des petits bonheurs.

Nous avons donc eu l’idée de partager avec vous, tout au long de notre séjour, ces petits bonheurs . Les idées viendront du quotidien, de la maison , du resto, au marché, à la boucherie ou la pâtisserie. La France est inspirante et nous en profiterons pour partager avec vous.

Voici donc quelques photos de notre première chronique gourmande.

Lors de notre visite au Rouret, nous nous sommes fait préparer une brouillade aux truffes . La dame qui préparait le tout a été généreuse avec la truffe dans le plat qu’elle nous préparait, en nous disant : « pour nos cousins du Québec, allons-y !! » La brouillade est faite d’œufs mêlés à un peu d’eau. La « poêlonne » est bien chaude et légèrement huilée. Quand l’omelette est encore baveuse on y rajoute les copeaux de truffe juste pour les réchauffer un peu et le tout se termine avec une bonne cuillérée de crème du pays, bien épaisse mêlée au tout. Sel et poivre pour la fin. Un vrai péché mignon. Un des meilleurs moyens pour déguster pleinement les saveurs de la truffe.

Pour terminer cette première chronique gourmande, nous vous laissons sur ces jolis mots de Roger Vergé, dans son livre « Ma cuisine du soleil » : « Une recette n’est pas faite pour être suivie au pied de la lettre. C’est une trame sur laquelle vous pouvez broder. Inventez, inventez. Ajoutez un zeste de ceci, une goutte de cela, une pichenette d’autre chose. »



Au plaisir de vous lire et à bientôt.

jeudi 12 janvier 2012

Petite virée à San Remo

Bonjour à vous tous famille et amis (ies)

Nous sommes toujours sans internet au logement, mais en venant faire un petit tour à ce café, il est possible de venir vous lire avec un grand plaisir. Nous en profitons également pour copier le texte préparé d'avance à la maison. :-))

Aujourd’hui, mercredi le 11 janvier 2012, nous en profitons pour aller visiter la jolie ville de San Remo.


Dans un vaste décor naturel, entre Capo Verde et Capo Nero, se trouve la ville de San Remo, perle de la Riviera des Fleurs. Jouissant d’un climat privilégié, doux en hiver et tempéré en été, son nombre d’heures d’ensoleillement annuel est le plus élevé de toute la Lugurie.

Le cœur antique de San Remo, chargé de souvenirs et d’histoire, se niche dans la « Pigna », le quartier médiéval enraciné dans la colline, construit à anneaux concentriques (composé de maisons antiques, de ruelles, de passages couverts, de petites places silencieuses, d’escaliers et d’arcs) pour le rendre inaccessible aux attaques des pirates barbaresques qui, jadis, menacèrent pendant une longue période les populations de la côte.

En somme, une jolie ville Italienne, mais qui n’a pas bien protégé ni mis en valeur son bord de mer. Le bord de mer est difficile d’accès, caché par les édifices en hauteur. Ginette et moi, préférons de beaucoup la ville de Ventimiglia où le bord de mer est mieux aménagé pour les promeneurs et les touristes.

Pour se rendre à San Remo, nous avons donc pris le train à Cagnes sur Mer et sommes descendus à la frontière de l’Italie, soit Ventimiglia. Comme nous ne voulions pas attendre un autre train de Ventimiglia à San Remo, nous avons opté pour le bus et cela nous a pris environ 45 minutes pour se rendre à San Remo en bus. Pas trop évident lorsque la majorité des gens parlent italien, mais on se débrouille bien quand même et go…on fonce et on y va. Il est toujours surprenant de constater qu’avec un sourire aux lèvres, les gens sont toujours prêts à nous dépanner.

Nous avons dîné dans une jolie « trattoria » à San Remo et nous avons commandé des pâtes fraîches. Ginette a pris des spaghettis sauce bolognaise et moi j’ai pris des raviolis maison nappés d’une sauce exquise à la tomate. Deux bonnes bières italiennes « Moretti », un pichet de vin maison et comme dessert un « tartuffo » tellement bon que nous en rêvons encore.

Voici quelques photos de notre périple. Les boissons en Italie ne sont pas tellement chères. Comme exemple, chez-nous, au Québec, une bouteille de 75cl de Limoncello se vend en moyenne 35,00$ can. En Italie, une grosse bouteille de 2 litres (voir photo) se vend 10,35 euros ou 13,50$ can. Incroyable… Si ça continue, on devra entrer dans les A.A. à notre retour au Québec. Hi ! HI ! HI !






À bientôt 

Ginette et Pierre

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lundi 9 janvier 2012

Fête de la truffe au Rouret




Fête de la truffe au Rouret


Bonjour à tous. Vous allez toujours bien ? Internet nous fait toujours défaut à l’appartement et notre proprio ne revient pas avant la fin de semaine alors nous sommes venus déjeuner dans un resto tout près afin d’avoir droit au WIFI pour 1 heure ou deux. Quand nous sommes privés de ce moyen de communication c’est vraiment déplaisant, mais nous n’avons pas le choix. Nous nous sommes donc amusés avec notre ordinateur à préparer ce texte à notre appartement, avec Word avant d’arriver au resto pour nous connecter à Internet.

Nous avions hâte de nous lever ce matin, surtout que la météo nous prédisait un beau dimanche ensoleillé.

Nous avions prévu de nous rendre à La Fête de la Truffe dans la ville de « Rouret » direction Grasse. Cette fête est également un grand marché des produits du pays. Toutes les saveurs du terroir s’y rencontrent sur un air de fête.

À partir de 9hr il y avait une navette qui transportait les gens au milieu d’une truffière qui sert d’études et d’expériences sur la truffe, le tout dans un panorama magnifique afin d’y avoir une visite guidée et commentée.

Dans le livre « L’abcdaire des truffes » on y mentionne ceci concernant les truffes : « L’homme, à la recherche de goûts nouveaux, de raffinements culinaires et d’excitations gustatives, l’a découverte au fil du temps. Il a succombé à son charme dû à sa succulence et à son parfum vertigineux, qui ne résultent pas de l’ordre de l’humain mais du divin. »

Cette année, les trufficulteurs demandaient plus de 1 euro le gramme pour les truffes. Donc, la belle grosse truffe que vous voyez sur cette photo ci bas, pèse plus de 225 grammes et le prix demandé est donc de 225 euros, soit plus de 300,00$ canadiens. Une petite fortune pour les cueilleurs de truffes qui semblent tous financièrement à l’aise car tout se passe sans papier, sans facture, sans aucune trace que l’odeur de la truffe dans les poches. On regarde la truffe, on hume, on soupèse à la main et on pèse le tout sur une balance électronique, puis on se met d’accord sur le prix. Pas d’impôts, pas de taxes et tout va dans les poches du trufficulteur. Plusieurs milliers, pour ne pas dire plusieurs dizaines de milliers d’euros sont donc dépensés par les restaurateurs et les clients à chaque fois qu’il y a un marché de la truffe.

samedi 7 janvier 2012

Panne d'ordinateur pour la semaine

Bonjour les amis et la famille.

Notre proprio est parti faire du ski pour la semaine et nous avons des troubles pour avoir le téléphone et internet. Nous sommes présentement dans un resto avec une borne WIFI.

Alors on se reparle bientôt si nous pouvons résoudre le trouble

Ginette et Pierre

jeudi 5 janvier 2012

Vie au quotidien

Quand on passe deux semaines en vacances on se doit de bouger tous les jours et visiter le plus possible afin de bien en profiter.  Mais quand on a tout le temps devant nous, c'est complètement différent et on y va plus avec lenteur et farniente.  La vie est plus mollo et glisse lentement au fil des jours.

Voici la fenêtre de notre chambre avec ses volets. De voir les rayons du soleil qui essaient de s'infiltrer tôt le matin, ça donne le goût de se lever.



Les petites différences partout où nous alllons nous apportent un certaine dépaysement qui nous plaît beaucoup. Au Québec, quand nous voulons du céleri, nous devons acheter le pied au complet. Ici nous pouvons acheter 2 ou 3 branches selon nos besoins. Bien bonne idée qui devrait se faire chez-nous. Les belles et bonnes clémentines directement arrivées de Corse, sont succulentes.

Nous voulions nous acheter un pot de beurre d'arachides et nous ne trouvions pas.....mais Michel et Clémence, nos amis qui étaient en voyage ici en septembre passé nous ont assuré qu'il y en avait....Alors on a dû demander au commis où se trouvait le beurre d'arachide. Ça lui a pris 3 ou 4 secondes à comprendre ce que nous cherchions, mais il a dit "ah oui, je vois ce que vous voulez". Et on a vu sur le pot "Beurre de cacahuètes". Fallait y penser :-))


Nous aimons beaucoup nous promener sur la belle promenade qui borde la mer sur un bon 3 km et plus à moins de 100  mètres de notre logement. Sur cette photo, vous y voyez le village médiéval de Cagnes. Nous pouvons y aller facilement à pied et la visite en vaut le coup. Nous constatons que cette année, la neige se fait plus rare sur les Alpes.

Vous devez en avoir vous aussi des petites anecdotes quotidiennes. Vous pouvez partager avec nous, cela nous fera plaisir de les lire.

Bonne journée.

mardi 3 janvier 2012

Mardi 3 janvier 2012

Aujourd'hui nous avions hâte de bouger surtout avec le beau soleil qui se pointait ce matin.
Nous avons décidé de nous rendre à Nice, ville que nous apprécions de plus en plus.  Nice est vraiment une ville qui est aussi européenne que Paris.  D'ailleurs, à Nice les gens sont aussi bien habillés qu'à Paris.

Sur la Promenade des Anglais, Pierre ajuste son GPS afin que nous puissions bien nous retrouver. Avec ce beau soleil, la mer est magnifique.  Le bleu des chaises, des parasols et de la mer, c'est beau n'est-ce pas ?


Voici la Place Masséna avec les sapins de Noël.. Nous avions pensé rester à Nice jusqu'à la noirceur afin de voir toutes les lumières du Temps des Fêtes mais on s'est rendu compte que le tout était défait dans la journée.
À la place, nous avons décidé de prendre le tram ce que nous n'avions pas fait les dernières fois.

Nous avons dû jouer aux "romanichels" en faisant le retour sans payer car notre billet était échu et nous ne le savions pas ....heureusement les contrôleurs du TRAM  n'ont rien vu. OUF !!



Par la suite nous sommes allés dans un supermarché et avons été attirés par ces morilles que nous cueillons à pleins paniers chez-nous au printemps. Pour 12 morilles,  soit un petit sac de tout juste 50 gr., le prix demandé est de 42,5 euros, ou 59,50$,  et le prix demandé pour 1 kilo est de 850 euros (voir photo) ou 1190,00$ le kilo.  Il doit bien nous rester pour plus de 1000,00$ de morilles séchées à la maison...


 En revenant chez nous, des cygnes se prélassaient au bord de la mer. C'était beau de les voir.