vendredi 30 mars 2012

Retour à Menton

Nous avions le goût d'aller flâner à Menton cette semaine. Cette ville, le bout de la France et la reine du citron est vraiment une belle ville de la côte d'Azur. 

Il faisait un très beau temps d'été et il y avait plein de gens sur les plages. 


Nous avons visité la Cathédrale St-Michel et bien apprécié le parvis qui a tout été refait avec 250,000 galets posés un à un par des artisans. Le motif central a été refait en suivant à la perfection les modes de mise en oeuvre du XVII e siècle. Le tout a pris plus d'un an à tout refaire.
Les centaines d'escaliers des rampes pour nous mènent à la cathédrale se montent doucement tout en prenant notre souffle. Mais la vue est belle de la-haut.


Comme il était difficile de prendre cette photo comme il se doit avec notre caméra. On a trouvé celle-ci sur le web qui illustre bien les rampes qui nous mènent à la Basilique.





Voici le parvis tout refait.


Peinture de Henri Marchal de la Place de l'église à Menton   Bien belle peinture.


Pierre devant une des voûtes  que nous pouvons voir sur la peinture.



Vue de la ville et d'une des plages. Nous pouvons imaginer le nombres de personnes au mois de juillet ...  Il semblerait qu'il n'y a pas un centimètre carré de libre sur cette plage, du début mai à la fin du mois d'août.



En montant vers la cathédrale.


Nous aimons beaucoup ces fontaines ici et là pour nous laver les mains ou remplir nos bouteilles d'eau quand on a trop soif.


Autre vue de Menton.  Photo prise d'un très joli parc situé au centre de cette ville.


Dans une grande allée, nous passions sous les orangers  qui étaient bien garnis.


À bientôt et au plaisir de lire vos commentaires ou vos petits bonjours.

mardi 27 mars 2012

La Corse ( partie 4 de 4 final )

Retour pour midi à Bastia , que nous n'avons pas encore eu le temps de visiter.  Plus de 4½ h. de train à se faire doucement bercer par le roulis et le tangage sur les rails et la tête remplie de saisissants paysages.  On croirait rêver.  On flotte littéralement. Si Ginette s'écoutait elle ferait une petite sieste, mais ça serait dommage de manquer cette visite pour bien terminer notre voyage.  Nous choisissons donc une brasserie qui semble populaire, car il y a plein de monde sur la terrasse.  Notre amie Jackie qui s'inquiétait de voir que nous n'avions pas encore goûté les pâtes fraîches de la Corse et bien, voici,  c'est maintenant fait.  Nous regardons la carte et prenons des pâtes fraîches (spaghettis) et ce sera sauce bolognaise pour Ginette et sauce All'amatriciana pour Pierre.  Délicieux vous dites ?  Absolument !  Deux  assiettes bien remplies et nous pigeons allègrement dans les deux  pour pouvoir tout goûter de ces  sauces fleurant les  bonnes odeurs et les épices fraîches, thym, romarin, piments, ail, oignons, laurier, lardons, huile d'olive vierge  et le petit secret du chef ???  On n'hésite pas à tremper de beaux morceaux de pain Corse dans cette sauce qui dégouline sur les spaghettis.   De bonnes pâtes fraîches servies comme il se doit,  c'est-à-dire "al dente".  Le tout, bien entendu,  arrosé d'une excellente bouteille de rouge  Corse.  Pour terminer,  le dessert que Pierre adore et qu'il réussit à  faire comme un chef, soit un panna cotta aux petits fruits.    Elle est pas belle la vie ?


Voici la vue que nous avions de notre chambre d' hôtel, sur les montagnes de Bastia. C'était calme et agréable.


 Une autre belle avenue de Bastia.



Quelle belle ville remplie de parcs et de bancs pour encourager les gens à flâner. En fait, nous avons préféré beaucoup plus Bastia que Ajaccio.  On dirait bien qu' ici aussi les excursions ne sont pas encore commencées pour les touristes,  alors nous allons prendre une fois de plus nos informations au bureau touristique. La dame à l'accueil, vu le peu de temps que nous avons,  nous conseille de nous rendre au petit village perché  de Cardo. On trouve le bus après quelques recherches  et on doit dire que nous sommes devenus pas mal débrouillards avec ce moyen de transport depuis que nous sommes en France. :-))

 Dans le bus, on retient notre souffle 2 ou 3 fois, car la route est vraiment étroite et les parapets presque inutiles tellement ils sont bas.. Le chauffeur doit klaxonner régulièrement, dans les courbes,  afin d'avertir les voitures que nous ne voyons pas et qui arrivent en sens contraire. Ils sont fous ces Corses. Le coeur nous manque et si l'on regarde en bas, il y a des précipices de plusieurs centaines de mètres et le devant de l'autobus, dans les courbes, semble passer au-dessus de ce maudit parapet.  Nous en avons les fesses serrées.  Mais nous nous rendons tout de même à bon port.  Jamais nous n'avons eu si hâte de descendre d'un bus.  Et dire qu'il faut s'en retourner dans le même bus.  Ouf !

Cardo est un mignon petit village, qui est l'ancêtre de Bastia.. Ce village,  jadis, procurait de la glace aux gens.  Les habitants avaient des puits de 20 mètres de profond dans lequels on entassait la neige. On y découpait des morceaux bien gelés que l'on utilisaient durant la belle saison pour conserver  certains aliments. Dans les montagnes environnantes, on y extrayait également de la lauze et des pierres à moulin.  Nous y avons une vue imprenable sur Bastia, la mer  et sur les montagnes environnantes.

Un homme du village est venu me  donner la main en me disant " Buonjourno Annie "....mais quand il vu que je n'étais pas Annie,  il n'en revenait pas comme nous pouvions nous ressembler toutes les deux. Son cousin qui était assis sur un banc public a aussi dit la même chose. Il paraît que nous avons des sosies sur cette terre. Annie doit en être un.  Annie, semble-t-il,  habitait ce village auparavant et elle en était partie il y a de cela plusieurs années.  Je ne vous dirai pas ce que Pierre à dit de ce qu'il pensait du métier que cette Annie pouvait faire à Cardo.  Hi ! Hi ! HI !  Voici donc la photo de ce joli et très petit village perché de Cardo.



Bastia est l'épine dorsale du Cap Corse. C'est dommage que nous n'ayons pas eu le temps de vraiment visiter cette ville, mais nous nous promettons d'y revenir un jour, lorsque nous serons vieux.  Hi ! Hi ! Hi !


Nous avons trouvé tous les deux qu'à Bastia nous avions l'impression d'être en Italie. Mais des amis nous ont dit qu'il ne fallait surtout pas que nous leur disions cela car les Corses sont des Corses et ils ne sont surtout pas des Italiens et ni des Français.  Ce sont des Corses.  Point à la ligne. La Corse, c'est comme le Québec, soit un pays dans un autre pays. 

Voyez cette photo, prise à la gare,  qui en dit long sur la mentalité des Corses.....  Pas du Coca-Cola, mais du Corsica-Cola.  Une image qui vaut mille mots.  Ça dit tout !

La photo suivante ne vient pas de notre caméra, mais du web, car dans le bateau les fenêtres étaient trop mouillées pour que nous puissions prendre une photo du bout de l'île, sur le Cap Corse, mais nous tenions à vous la montrer car on trouvait ça trop beau.  C'est exactement ce que nous avons vu du bateau. Joli, n'est-ce-pas ?


Pour ceux et celles qui aimeraient voir deux  beaux  PPS sur la Corse avec de magnifiques photos et de la musique des Polyphonies Corse, vous n'avez qu'à cliquer sur le lien ci-bas.   Ces PPS ont été créés  par des amis de Cagnes sur Mer, soit Jean-Pierre et Isabelle.  De très jolies photos sur la Corse et des chansons qui nous touchent et nous envoûtent.  Laissez-vous porter par la musique enivrante  et évadez-vous avec les magnifiques photos de ce beau pays.   Merci à Jean-Pierre et Isabelle.  

Faut aller dans l'onglet " La France " à gauche, tout en faisant dérouler le menu. Il faut cliquer sur "Corsica".   Ensuite, après ce visionnement,  il faut voir l'autre PPS, toujours sous l'onglet "La France", sous le nom de: La Corse, île de Beauté.


Voici une photo qui vient d'un des PPS du site de "Diapocagnes", toujours sur la Corse.



Si vous avez le temps de leur écrire un petit mot dans leur livre d'or, ils seront contents de vous lire. 

Cette série complète notre visite en Corse et nous espérons que vous avez apprécié.  Nous vous entretiendrons maintenant sur notre train-train quotidien jusqu'à notre départ de France, soit le 18 avril 2012.  

Pierre et Ginette


lundi 26 mars 2012

Corse ( partie 3 )

Après ce voyage en train qui partait de Bastia, nous voici arrivés à Ajaccio. Une ville de 60, 000 habitants environ, donc un peu plus grande que Bastia.avec ses 39,000 citoyens. Comme nous avions juste un sac à dos il était facile de nous déplacer, de regarder partout, de flâner dans la ville pour nos premiers pas et de tout simplement regarder vivre les gens.  Le rythme de vie des insulaires est assez lent, même en ville.

On en profite pour luncher car c'est l'heure du midi. On a choisi un carpaccio de boeuf  avec des copeaux de parmesan et pesto, le tout arrosé d'un bon rouge du pays.   Pierre y aurait rajouté de l'oignon rouge et un peu d'huile d'olive à la truffe s'il avait été à la maison, mais autre pays, autres  moeurs.  Ça commence bien une visite nous trouvons  :-) De plus, l'ajaccien qui nous reçoit est aimable, que demander de plus. Comme nous avons juste une journée à Ajaccio, on se rend à l'hôtel qui est à 5 minutes de la gare, nous y déposons notre bagage et partons à l'aventure pour y découvrir la ville d'Ajaccio.

Nous nous rendons à l'information touristique afin de prendre des renseignements pour bien faire le tour et aller directement aux places intéressantes  à visiter dans la ville. Contents des renseignements,  nous avons en tête de nous rendre aux fameuses Iles sanguinaires.  Sur notre chemin pour nous rendre au bus, nous accostons un jeune homme pour lui demander où se trouve la station que nous cherchons. Quelques mots après, nous nous rendons compte qu'il est québécois en stage à l'université  d'Ajaccio, étudiant  en sciences politiques.  Tout en continuant de parler, on apprend qu'il est aussi Abitibien et qu'il vient de Rivière-Héva !!! à quelques km de chez-nous.  Comme nous, tout heureux de rencontrer des gens de son patelin, il s'offre de venir nous reconduire à pied à la station de bus. Une belle rencontre avec ce jeune homme natif d'Abitibi.

Malheureusement le bus ne passait que  2 heures plus tard pour nous rendre aux îles  Sanguinaires. On a donc plutôt décidé de se promener dans la ville d'Ajaccio tout en profitant de la belle température. Ici,  la ville est comme un théâtre, on y boit des cafés, on y prend des notes, on écoute les sons et on s'y perd dans les petites rues,  mais toujours en retrouvant facilement son chemin à cause de la mer toujours présente.  Comme nous étions hors saison touristique, les visites guidées, les tours de bateau et les tours de ville ne débutaient qu'au début avril,  on doit donc se contenter de marcher et de se débrouiller seuls. C'est un peu le désavantage de voyager hors saison, mais nous croyons qu'il y a tout de même plus d'avantages à voyager hors saison, si ce n'est que ce n'est jamais la cohue dans les restos et les places à visiter.   La photo ci-bas nous montre la mer à perte de vue.  Quel spectacle.

On ne peut parler d'Ajaccio sans parler de Napoléon qui a vu naître ce maître de l' Europe. Nous y sentons presque sa présence. Une petite visite touristique devant la maison où  il est né. Nous pouvions l'imaginer jouer dans la rue avec les enfants du quartier comme tous les enfants de la terre.

Notre ami de Repentigny, Gaston Perron, nous rappelle une citation de Napoléon qui, soldat,  se faisait engueuler par son supérieur dans l'armée parce que ses bottes n'étaient pas cirées  en arrière. 
Napoléon aurait répondu : " Chef vous savez bien qu'un soldat français ne montre jamais ses talons à l'ennemi."



Voici une statue de Napoléon et de ses 4 frères.


Pour les plus vieux lecteurs de ce "blog", nous vous rappelons que Ajaccio est aussi la ville natale du chanteur Tino Rossi qui a fait succès à l'époque (lointaine).  Tino Rossi mettra tout le monde d'accord: Aaaah, Catarinetta bella tchi-tchi, Aja, Aja, Ajacciiiiiiiii-ooooo !



Ici, la Citadelle qui est en fait le noyau de la ville d'Ajaccio. Le tout a été construit en 1492.

Un petit repos bien mérité dans un des parcs d'Ajaccio, qui sont forts nombreux pour le grand plaisir des visiteurs.

Le vin corse à connu sa révolution : le 13 mars 1968 naît  l'A.O.C Patrimonio. Une question d'honneur.
Notre souper a donc été arrosé de ce vin local fort délicieux. Nous avons bien hâte de voir si on le trouvera au Québec sur les tablettes de la Régie des alcools.  À recommander.  

Comme repas , on se fait toujours un plaisir de goûter aux plats du pays. ce soir-là on a opté pour 
le figatellu (pluriel figatelli),   Saucisson corse grillé  fait avec du foie de porc  haché. Un goût assez prononcé à vrai dire.....Pierre a trouvé que ça avait plutôt le goût de boudin frais.  Différent, mais tout de même bon.
( la photo vient du web, mais c'était exactement le plat servi ) 

On ne peut aller en Corse sans en profiter pour y manger les délicieuses pâtes fraîches du pays.    Il y en a des dizaines sur les menus des restaurants, avec toutes les sauces imaginables: "bolognaise, putanesca, pesto alla genovese, quatre fromages, all'amatriciana, vongole, carbonara etc...On se croirait en Italie.

Nous retournons à notre hôtel pour prendre un  repos bien mérité avant de reprendre le train pour retourner à Bastia le  lendemain matin à 8:30 A.M.  La suite, d'ici une journée ou deux,  soit notre visite finale à Bastia, avant notre retour en bateau vers Nice et l'appartement.

Ginette et Pierre




samedi 24 mars 2012

Visite en Corse ( partie 2 )

Après une bonne nuit à Bastia, le soleil nous attend pour cette première journée de notre visite. Nous ne connaissons pas encore la ville de Bastia, mais c'est partie remise car nous partons immédiatement avec le train de 8:55h. pour Ajaccio. Un voyage au travers des montagnes si hautes que ça nous coupe le souffle. Tunnels pour traverser certaines montagnes et ponts pour traverser des gorges si profondes que nous ne pouvons parler de peur que le train ne bouge trop et Hop...en bas !   Nous reviendrons à Bastia plus tard, si le train ne déraille pas en route.  Hi ! Hi ! HI !

Le train qui est à 10 minutes de l'hôtel est facile à trouver et ce dernier part comme prévu  à 8:55h.  Nous sommes environ 25 personnes dans les wagons. Par une grande fenêtre sur le devant du train, là où se trouve le chauffeur, nous avons une belle vue  du paysage avec, en plus,  des grandes fenêtres sur les côtés du train.  Le train s'arrête régulièrement dans des petits villages aux noms  italiens...Lupino, Montesoro,  Erbajolo,  Furiani  et encore et encore.  Même si la Corse fait partie de la France, les habitants de l'île parlent beaucoup italien et le patois corse, comme par défi aux dirigeants de la France.  La plupart des noms des villages sont italiens et les corses semblent très fiers de leur identité.  On dirait le Québec entouré d'une mer anglophone.  Les Québécois ont quelque chose en commun avec les Corses, à part la langue bien sûr, c'est leur fierté de se dire "de souche".




Nous n'avons pas les yeux assez grands pour tout voir . Des paysages de carte postale se déploient tout au long du parcours. Quand nous arrêtons dans les gares, nous lisons la description  et la spécificité données dans le guide du Routard au sujet de ceux-ci  afin d'en savoir plus.  Tout le long du parcours Pierre, chasseur dans l'âme, ne cesse de guetter pour essayer de voir quelques sangliers sous les châtaigniers et dans les vallées où serpentent de jolis cours d'eau.  On dit que l'eau des rivières en Corse est pure à plus de 90% sur tout le territoire de cette île.  Tous les villages comptent au moins une source d'eau cristalline et potable. Les Corses chassent beaucoup le sanglier, les grives et perdreaux sauvages, en plus de pêcher les truites dans les nombreux cours d'eau et lacs du pays.

À Bocognano on a pu lire que deux frères au X1X siècle ont tué le maire du village.  Les 2 frères prirent le maquis et  le plus résistant des deux, Antoine, resta  dans la vallée de Pentica pendant un quarantaine d'années.  Il serait mort de sa belle mort dans son lit à 95 ans;  comme quoi le maquis ça conserve.  

Dans le petit village de Vizzavona, il n'y a que quelques maisons accrochées sur le bord de la falaise avec une petite gare surréaliste, on se croirait au bout du monde et le tout semble perdu dans un vallon écrasé par des montagnes de plus de 2000m et enrobé d'une fabuleuse forêt de pins laricio, où l'on peut vagabonder des journées entières sous les arbres.  Il n'y a qu'une cinquantaine d'habitants.  Voilà Vizzavona.  

Il y a plusieurs villages cachés dans les montagnes de la Corse et nous avons appris pourquoi.  Comme l'envahisseur ne pouvait venir que de la mer, alors les gens ont pris l'habitude de se cacher dans les montagnes  et de cette façon ils pouvaient mieux préparer leur défense.  Dans plusieurs villages où l'on peut voir la mer, la moitié des maisons sont construites pour avoir une vue de la montagne, tandis que l'autre moitié a une vue sur la mer.  Bizarre cette façon de construire.  Il n'y a certainement pas de conseil d'urbanisation dans ces endroits et c'est mieux ainsi, car c'est plus original et typique des villages perchés.

Il est difficile de rendre hommage à tous ces beaux paysages avec des photos, car les fenêtres du train reluisent au soleil et ne sont pas  très propres et de plus le train avance, donc rien pour avoir de bonnes photos, mais elles donnent une idée quand même de tous ces beaux paysages.  Le train n'arrête que quelques secondes dans les petites gares le long du parcours pour laisser monter un randonneur ou un paysan que l'on croirait sorti tout droit d'une caverne de la montagne.  Plusieurs de ces gares ne sont qu'une petite cabane de pierres avec un nom imprimé sur une minuscule pancarte et on s'attend à y voir monter à tout moment un homme de Cro-Magnon.  Surréaliste, je vous dis ! 








Le trajet dure environ 4 heures, mais tout à semblé si court. On arrive à Ajaccio affamés et curieux de découvrir cette nouvelle ville. Ça sera la prochaine chronique.  Ajaccio la ville qui a vu naître Napoléon.

À bientôt.

PS:  Bon anniversaire à mon frère Michel qui fête ses 67 ans aujourd'hui. x x x 




vendredi 23 mars 2012

Voyage en Corse ( partie 1 )

Bonjour à tous.

Pierre et moi arrivons de la Corse après 3 nuits et 4 jours dans cette région magnifique. Trouver des qualificatifs est difficile pour décrire cette région : étonnante, mêlant la mer et les montagnes, pittoresque, villages méconnus, etc etc. Son caractère très montagnard, son maquis bien dense et odorant ainsi que ses villages, criques, plages et bien plus encore, font que nous aurions aimé y passer encore plusieurs jours, sinon quelques semaines.

Pierre attend sagement au port de Nice,  la bateau qui nous amènera en Corse.



Le Jour 1 nous avons pris le bateau à Nice vers Bastia. Voici le bateau qui arrive au port et se prépare à faire descendre les voitures qui ont fait la traversée précédente.  Peu de personnes à bord avec tout au plus 150 à 200 voyageurs.  Nous sommes hors saison touristique, soit le plus beau temps pour voyager pour les retraités.



Nous avions réservé des " fauteuils " qui nous permettaient de nous allonger les jambes et de relaxer un peu à l'écart du brouhaha des voyageurs. Mais à l'accueil, à bord du bateau, une réceptionniste nous a demandé si nous aimerions avoir une cabine pour quelques euros de plus ( 9 euros ), comme nous avions déjà payé  16 euros pour la réservation des sièges, nous n'avons eu qu'à payer la différence.  Coût total pour une cabine, avec 2 lits confortables, une toilette privée et une douche, vingt-cinq (25 euros) seulement.   Alors nous avons accepté et nous trouvons que ce fut vraiment une très bonne idée.  Après 2 ou 3 heures de mer, on dirait que le sommeil nous gagne,  alors notre petite cabine bien confortable  à été plus qu'appréciée.


 Ici, je montre la cabine du retour, mais elles sont pas mal toutes semblables. Une salle de bain complète avec douche, penderies, vue sur la mer font de ces cabines, un must pour ce voyage.


 Le voyage commence donc bien, les multiples salons, les bars, les salons , notre cabine etc... font que nous avons l'impression de partir en croisière.

Après environ 6 heures de mer, nous arrivons à Bastia, ville qui est pentue et prend de bonnes jambes pour se déplacer. Il fait noir, donc difficile de bien voir Bastia, mais la propreté, le modernisme et la quiétude de cette ville sont nos premières impressions.  On saute dans un taxi et on arrive à notre hôtel, dans les hauteurs de Bastia.

Comme nous avions pas mal mangé sur le bateau,  nous avons juste commandé à l'hôtel,  une assiettée de charcuteries corses, soit porc et sanglier, fromage corse de brebis. Une petite confiture de figues était servie avec la viande. Un peur délice.

Le tout accompagné d'un petit vin blanc  Corse . Pour terminer et bien dormir, on a commandé une bière du pays qui se nomme "Pietra" bière à la châtaigne. Tout simplement délicieuse. Nous pouvons dire que ces premières heures corse ont été très agréables et nous avons hâte de profiter au maximum de ce petit voyage.





Le Jour 1 est déjà terminé et nous nous préparons à prendre le train demain, " Jour 2 " pour faire l'intérieur des terres avec ce petit train de 3 wagons qui est surnommé par les Corses:  "TGV" train à très grandes vibrations :-)))


Comme nous y étions juste pour un court laps de temps nous avons dû trancher et aller à ce qui nous semblait le mieux pour nous, surtout que nous voulons traverser la Corse du Nord au Sud.


Ce voyage en train se fera de Bastia à Ajaccio.  Une vraie aventure avec des serrements de gorge, pour ne pas dire plus, tellement le train passe près de précipices de centaines de mètres de profondeur.  Incroyable !


Suite de ce voyage, dans quelques heures, après avoir pris un bon repos bien mérité.


Rencontre avec des amis du web

Comme vous tous, nous avons des amis du web qui sont dans un autre pays et avec qui nous  avons la chance de discuter à l'occasion par internet.

Cette semaine j'ai eu le plaisir de rencontrer mon amie virtuelle, "Angi"  et son mari Gilbert.

Ils sont venus de la Belqique afin de  passer quelques jours à Cagnes sur mer pour prendre du soleil et du bon temps, et nous en avons profité pour nous voir et nous connaître plus. Ce fut un vrai plaisir de rencontrer des gens charmants, aux beaux sourires. Pierre et moi sommes enchantés d'avoir fait leur connaissance.Nous espérons que nous aurons la chance un jour de nous revoir.



Cet après-midi nous revenons de la Corse et somme enchantés de notre voyage. Pierre et moi préparons les photos la chronique et nous vous revenons dans pas grand temps.

 À bientôt.

dimanche 18 mars 2012

Photos cocasses avec les grands et petits

Voici quelques photos amusantes qui font partie du voyage de nos petits et de nos grands lors de leur visite à Paris,  sur la Côte d'Azur et à Venise en 2012.

Une photo "sous" la tour Eiffel. Pourquoi pas ? 


Jean profite de quelques minutes de repos à Paris. 

Amusant de lire que Gustave Eiffel avait installé un petit bureau dans la haut de la tour Eiffel pour y recevoir des gens illustres.



Anabelle et William étaient bien heureux de cueillir des avocats dans l'arbre qui touche à notre balcon. C'est pas au Québec qu'ils pourraient faire ça.


Voilà le salon de l'appartement le matin quand les ados y passaient la nuit. Ça prenait quelques minutes avant que le tout se replace le matin.....Heureusement que  grand-maman avait de bons trucs pour activer le tout.

Alexandra  avait tellement mal aux pieds qu'elle ne pouvait plus avancer. Elle a tout manqué son arrivée à Venise à cause des ampoules aux pieds et de ses chevilles enflées. Elle a dû "emprunter " des souliers à quelqu'un du groupe. Nous croyons qu'elle a appris qu'en voyage...il faut toujours avoir 2 paires de chaussures confortables. 


Nous voilà tout le groupe, 7 personnes, dans le hall de notre Hôtel à Venise....il y avait de la place pour 2, mais tout le monde voulait y être :-))


Jean trouve que certaines petites rues de Venise sont vraiment étroites.


Les filles qui font la causette à leur papy avant que se dernier s'endorme pour la nuit. Nous avions 2 chambres à Venise. Une pour les 4 hommes et une pour les 3 filles. Mais les jeunes s'amusaient à se promener d'une chambre à l'autre. 


Ça mérite bien un petit bisou pour souligner un retour à Venise après 25 ans


François trouve qu'il ne faudrait pas boire 2 bières de ce format, sinon il devra aller se coucher sans rien voir.


Papy rêvait de manger à nouveau ces sandwichs , spécialités vénitiennes. Il s'est régalé et le groupe également.


Dans le train, nous avions une cabine de 6. Comme nous étions 7. Une personne devait donc être dans une cabine à côté avec des étrangers. Mais Jean préférait s' asseoir sur un petit banc d'appoint, dans le corridor, juste en face de notre cabine.


Comme nous avons eu du plaisir avec cette annonce affichée dans le train. 
Les enfants se sont rendus compte qu'à toutes les fois que nous allions aux toilettes dans le train, les résidus tombaient automatiquement sur la voie ferrée et que le tout devenait du compost au fil du temps. William a pris une vidéo et à bien vue la voie ferrée en actionnant la pédale de la toilette.